Une deuxième ligne de mélanges des poudres pour sécuriser sa production... Areva Melox vient de mettre en service, sur son site industriel de Marcoule (Gard), un procédé correspondant à la première étape de la fabrication, pour réacteur nucléaire, du combustible Mox, une recette à base de plutonium et d'uranium.
Cet investissement d'un montant de 28,5M€ permet, par exemple en cas de panne ou de maintenance, de ne pas stopper la production de Mox (134 t en 2014 et 2015 pour une capacité totale de 150 t).
"Cet investissement sécurise également notre capacité de production multi-clients (pour lesquels les mélanges sont différents, NDLR), explique le directeur d'Areva Melox, Jean-Marc Ligney. L'usine ne disposait jusqu'alors que d'une ligne unique de dosage primaire. Cette redondance apporte une assurance supplémentaire de livraison en temps et en heure à nos clients français et étrangers."
Un effort annuel de 15 M€
Selon la direction du site, une vingtaine de sous-traitants locaux, issus de la vallée du Rhône, ont été sollicités pour l'installation de cette ligne qui a fait l'objet, après quelques observations, d'une autorisation par l'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN).
Le site d'Areva Marcoule consacre chaque année quelque 15M € à la maintenance et à la sûreté de ses installations. L'industriel attend avec impatience le redémarrage progressif des réacteurs nucléaires japonais. Alors que la presse nippone annonce le redémarrage prochain d'un réacteur non-moxé à Sendai (pointe sud de l'Archipel), les prochaines mises en route pourraient quant à elle concerner des centrales dont Areva Melox est le fournisseur.
Fin de course pour Neocean : pourquoi la startup sétoise a été liquidée
Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !