EDF veut aider les PME gardoises à traverser le Rhône. Alors que nombre d'entreprises situées sur la rive droite du fleuve sont aujourd'hui sous-traitantes sur le site nucléaire de Marcoule (30), elles sont encore trop peu nombreuses à postuler aux marchés de la centrale de Tricastin, pourtant distante de 35 km à peine.
"La centrale nucléaire de Tricastin va connaître un phase de travaux exceptionnelle. EDF prévoit d'investir chaque année 200 M€ pendant dix ans, explique Virginie Monnier-Mangue, directrice du Programme énergies du Gard chez EDF. Or, aujourd'hui les PME gardoises ne captent que 5 % de ces marchés. Nous voulons donner aux PME du territoire les clefs de compréhension de ces marchés pour que cette part puisse doubler."
"De façon diffuse, ce sont environ 100 emplois qui pourraient être créés localement, ce qui compenserait les pertes générées par la fermeture d'Aramon", calcule Jean-Guy Majourel, délégué Languedoc-Roussillon d'EDF.
Des formations dédiées en préparation
Afin d'aider les entreprises à se structurer pour tenter de conquérir les marchés de Tricastin, EDF entend lancer plusieurs formations en partenariat avec l'UIMM (Union des industries et métiers et de la métallurgie) Gard-Lozère, et une journée spéciale auprès des adhérents de Cyclium, une association d'entreprises du Gard rhodanien prestataires pour l'industrie nucléaire.
En outre, EDF présentera à l'automne une charte de développement territorial commune avec les acteurs économiques gardois pour décider de la reconversion du site d'Aramon (30), qui s'étend sur 40 hectares. Ces thématiques seront notamment abordées jeudi 23 juin lors du Club de l'éco, organisé par Objectif Languedoc-Roussillon au Pôle mécanique d'Alès (30) de 8h30 à 10h30.
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