Société créée en 1981, Delta Automatisme a réceptionné, en 2016, de nouveaux locaux à Béziers (34), comportant notamment une extension de sa surface de production (passée de 400 à 700 m2), et la création d'un laboratoire d'essai. Ce dernier équipement lui permet, selon le directeur Mathieu Dossat, de "travailler à l'intégration de technologies innovantes pour le secteur industriel" : objets connectés, solutions robotiques, etc.
Le gisement du tertiaire
Douze mois plus tard, en début d'année 2017, Delta Automatisme a dévoilé un nouveau showroom sur son siège biterrois. Ce dernier lui sert de "vitrine technologique", sur ses métiers historiques (automatisme et robotique, câblage électrique, installations basse et moyenne tension, maintenance industrielle, etc.) et sur ceux que la PME biterroise veut désormais développer.
"Delta Automatisme vient du secteur industriel, et grâce à ce métier à forte valeur ajoutée, nous souhaitons aborder le marché tertiaire et des municipalités, explique Mathieu Dossat. Depuis un peu moins de deux ans, nous développons deux nouveaux axes : la gestion de bâtiment tertiaire et la performance énergétique."
Le tertiaire représente, à ce jour, environ 5 % de l'activité du Biterrois. Parmi ses dernières signatures figure l'énergéticien Quadran, dont il a équipé le nouveau siège, récemment livré à Béziers également.
Cap vers le ciel
De même, Delta Automatisme, par le truchement du réseau d'entreprises ITS Fusion (sept adhérents), ambitionne également de "pénétrer le marché aéronautique". La société vient de signer deux grands comptes du secteur (dont elle ne communique pas les noms), et veut s'appuyer sur l'accompagnement commercial d'ITS Fusion pour signer d'autres clients.
"Cette diversification est un travail de longue haleine, et nous y travaillons depuis deux ans, indique Mathieu Dossat. La volonté politique d'élargir la chaîne de sous-traitance n'est pas forcément suivie d'effets immédiats chez les acteurs de terrain."
Forte de ces perspectives, la société est en train de doubler ses effectifs, passant de 10 à 20 salariés en deux ans. Elle a réalisé un chiffre d'affaires de 2,3 M€ en 2016, et affiche un prévisionnel de 3 M€.
Fin de course pour Neocean : pourquoi la startup sétoise a été liquidée
Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !