DMS construira sa nouvelle usine à Gallargues

Le spécialiste de la radiologie numérique a annoncé, le 27 juin, qu'il implantera sa nouvelle unité de production (5 500 m2) à Gallargues (30), d'ici 2018. Celle-ci rassemblera sa centaine de salariés actuels, avant les 25 recrutements programmés d'ici trois ans.
Vue d'artiste de la future usine de DMS, qui s'étendra sur 5 500 m2 à Gallargues

Après avoir positionné sa production à Nîmes (30) pendant plus de vingt ans, l'Héraultais DMS annonce qu'il construira sa nouvelle usine à Gallargues (30), pour une mise en service prévue en 2018. L'opération, qui a nécessité 6 M€ d'investissement, permettra au spécialiste des systèmes d'imagerie médicale de bâtir une unité industrielle de 5 500 m2, dont 3 000 m2 dévolus aux seules lignes de production de tables dédiées à la radiologie numérique et l'ostéodensitométrie.

Rassemblement général

DMS a pris son temps avant d'officialiser ce choix, après avoir étudié les hypothèses d'une construction à Nîmes, Lunel (34) et Gallargues. C'est bien sur ce dernier site que la société a choisi de rassembler ses équipes, disséminées jusqu'alors entre Nîmes (80 personnes, employées sur l'unité de fabrication et le service de qualité industrielle), et Montpellier (20 personnes, dans les services commerciaux, marketing, RH et finances).

"Le site de Gallargues nous permet aussi de rester à proximité de Nîmes, où un grand nombre d'unités dans le biomédical sont installées et en voie de développement, explique Samuel Sancerni, directeur général de DMS. Ainsi, l'Agglo a récemment annoncé la création d'un institut d'évaluation des dispositifs médicaux, auquel nous nous associerons."

Monter en cadences de production

Le nouveau site permettra aussi à DMS de doubler sa capacité de production, en passant d'une moyenne de 150 tables produites par an à Nîmes, à 250 ou 300 dans la future usine, "et même davantage, à terme", selon Samuel Sancerni. L'objectif est de convaincre de nouveaux partenaires industriels (OEM), comme la société héraultaise l'a déjà fait avec deux grands comptes tels que Toshiba et Carestream.

"Les contrats signés avec Toshiba et Carestream montent en puissance, et il nous faut assurer de plus en plus de production, poursuit le DG. Par ailleurs, de la même façon que l'accord signé avec Toshiba a été étendu à l'Europe, et celui avec Carestream élargi au plan mondial, nous voulons montrer aux OEM que nous pouvons relever ce type de défi. Bien que de petite taille, DMS est aujourd'hui le 3e opérateur mondial dans l'ostéodensitométrie, mais nous voulons faire mieux, en décrochant la première place dans le domaine des unités hybrides de radiologie et de fluoroscopie."

DMS  a réalisé un chiffre d'affaires de 36,4 M€ en 2015, et enregistre une progression de 22 % sur le 1er trimestre 2016. La société emploie donc une centaine de collaborateurs, et programme jusqu'à 25 recrutements "dans les trois ans", conclut Samuel Sancerni.

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