Advicenne Pharma prépare son entrée en bourse

Spécialiste du traitement de pathologies rares dans le domaine des maladies rénales et neurologiques, la société pharmaceutique nîmoise entend lever entre 30 et 39,7 M€, au terme du processus engagé le 21 novembre. Elle est suivie dans sa démarche par ses actionnaires historiques.
Dr Luc-André Granier, cofondateur et président d'Advicenne Pharma

Le laboratoire pharmaceutique nîmois Advicenne Pharma, spécialisé dans le développement de traitements adaptés à l'enfant et à l'adulte pour le traitement de maladies orphelines néphrologiques et neurologiques, a lancé, mardi 21 novembre, un processus d'ouverture et d'augmentation de capital à la bourse de Paris. 

L'offre est proposée dans une fourchette de prix comprise entre 14,03 € et 18,97 € par action. A noter que les actionnaires historiques d'Advicenne Pharma participent déjà à hauteur de 41,8% de l'offre. Ainsi, BPI France investissement (3,5M€), Cemag Invest (3M€), IXO Private Equity (3M€), ou encore Soridec (1,05M€) renforcent, parmi d'autres, leur marque de confiance en ce laboratoire qui requiert des fonds pour notamment poursuivre le développement clinique de l'un de ses produits phare.

"ADV7103 a fini avec succès sa phase III dans une première indication, l'ATRd, une maladie qui se manifeste lorsque les reins n'évacuent pas correctement dans l'urine les acides présents dans le sang", explique le Dr Luc-André Granier, cofondateur et président de l'entreprise qui vise, pour ce traitement, une Autorisation de mise sur le marché (AMM) en Europe fin 2019 pour une commercialisation en 2020 (2021 aux États-Unis).

D'un point de vue commercialAdvicenne Pharma portera ses traitements elle-même. "Nous voulons véritablement être considérés comme un laboratoire pharmaceutique, et non comme une société de biotechnologies. Nous voulons aller de la recherche jusqu'au marché. Nous allons donc garder la valeur ajoutée pour nos actionnaires. Nous ne voulons rien vendre en touchant des royalties mais bien aller sur le marché nous-même", précise le Dr Granier.

D'un point de vue industriel, Advicenne Pharma travaillera avec la société Elaia Pharm (Sophia Antipolis) pour façonner ses traitements. En parallèle, la société nîmoise continue de travailler sur des projets de R&D, tout comme elle se dit ouverte à toute opportunité de reprise de molécules abandonnées par d'autres sociétés à la seule condition qu'elles demeurent dans ses champs de compétence historiques : les maladies rares rénales du tubule, et les maladies rares du système nerveux central de l'enfant. 

L'offre d'augmentation de capital proposée par Advicenne Pharma est ouverte à la souscription jusqu'au 4 décembre.

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