i2a veut accélérer le travail des laboratoires

Le Montpelliérain i2a, spécialiste du diagnostic en microbiologie, poursuit son développement en Asie, où il vient de signer son 1er accord de distribution en Corée du Sud. Après trois ans de R&D, il s'apprête à lancer de nouveaux produits permettant des résultats plus rapides en laboratoire - une forte demande mondiale.
i2a est spécialiste du diagnostic en microbiologie

Entreprise spécialisée dans le diagnostic en microbiologie (instruments, logiciels, réactifs) et basée à Montpellier, i2a annonce qu'elle vient de signer son premier accord de distribution en Corée du Sud. Elle compte à ce jour une dizaine de clients en Asie.

"Les seuls pays où nous travaillons en direct sont le Canada et le Bénélux : pour le reste, nous passons des accords avec des distributeurs, comme ce gros laboratoire coréen. Nous sommes le seul fabricant à faire autant de prélèvements pulmonaires et à pouvoir les automatiser : nos systèmes sont adaptés à tous les pays asiatiques, mais encore faut-il trouver le bon distributeur pour chaque marché, ce qui prend du temps. La question se pose notamment pour la Chine, un débouché colossal, plus grand que tout le marché européen, mais très segmenté", analyse Christian Curel, fondateur d'i2a.

De nouvelles perspectives de croissance

En France, qui représente 75 % de son activité (chiffre d'affaires non communiqué), i2a s'affiche comme leader sur le marché hospitalier en termes de lecteurs d'antibiogrammes et entend consolider sa position avec l'aboutissement de trois ans de R&D. L'entreprise, après une phase d'évaluation auprès de CHU et de laboratoires hospitaliers, s'apprête à lancer des réactifs qui devraient accélérer le rendu des résultats d'analyse.

"Ces nouveaux produits permettent à un laboratoire de réduire le délai de rendu de 24h à 6 ou 8h pour les infections importantes. Derrière, il y a de grands impacts médicaux et financiers, car cela permettrait de réduire aussi les délais d'hospitalisation. Ces réactifs ont été validés non pas sur des cultures, mais directement sur des échantillons de sang et d'urine. Nous publions les études d'impact en 2019. Nous avons déjà des demandes de laboratoires pour aller vers d'autres types d'échantillons", indique Christian Curel.

À noter que ces réactifs ne sont exploitables que sur les machines produites par i2a. "Ce qui permet de proposer un nouveau service sur le parc de machines existant, mais aussi de soutenir la vente d'instruments elle-même", complète Christian Curel.

Quid des perspectives pour l'export ? "Il y a une très forte demande des laboratoires américains pour ces produits autorisant des résultats rapides, mais ils ont un coût, car ils supposent de revoir l'organisation des laboratoires".

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