La start-up MaSmartHome, créée à Montpellier en 2016 par Angelo Blot et Jérôme Barthès, devient Lono et lance un nouveau site dédié au logement connecté multimarques. L'objectif poursuivi par les deux entrepreneurs est de permettre aux promoteurs immobiliers d'estimer et de choisir en ligne les équipements de services connectés qu'ils peuvent intégrer à leurs programmes immobiliers.
"La nouvelle plate-forme sera disponible dès novembre pour nos 32 promoteurs déjà clients, détaille Jérôme Barthès. Ce nouveau portail dédié au logement connecté multimarques est un véritable outil d'Aide à la Maîtrise d'Ouvrage, pour intégrer la domotique aux logements."
Gestion intelligente et sécurité
Lono a travaillé son offre via des partenariats avec plusieurs grands fabricants comme Legrand, Schneider ou Somfy, et apporte son expertise et conseils suivant les demandes et les particularités techniques des bâtiments.
"Les outils les plus populaires restent la gestion intelligente du chauffage, mais aussi les détecteurs de fumée, les points lumineux automatiques ou les caméras de sécurité, poursuit Jérôme Barthès. Sur un appartement type des programmes immobiliers, cela représente généralement 1 200 € d'investissement en plus."
S'ouvrir aux particuliers et aux agences
Lono entend désormais élargir sa clientèle et s'ouvrir aux particuliers et aux agences immobilières. Elle veut aussi faciliter l'accès à la domotique aux programmes immobiliers de plus petite envergure.
"Les particuliers sont un enjeu pour notre développement, tout comme les agences immobilières. Une transaction sur un bien est toujours l'occasion de mener un projet de digitalisation du domicile."
Lono a déjà déployé ses solutions dans plus 6 000 logements, à travers son partenariat avec 32 promoteurs régionaux et nationaux. Elle bénéficie d'un contrat cadre avec Icade qui possède 23 antennes en France, mais travaille aussi sur le projet montpelliérain Higher Roch avec Pragma, sur Eden Roch avec Roxim et Pitch Promotion ou encore sur le programme Laurens avec Marignan.
Toujours en incubation à Cap Omega, la start-up emploie sept personnes, et envisage deux embauches sur l'année 2020. En 2019, elle revendique 350 000 € de CA (contre 100 000 € en 2018). Une deuxième levée de fonds pourrait être envisagée d'ici un an pour financer un développement à l'international.
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