En effet, depuis la mi-janvier, le tarif concernant l'énergie produite par des bâtiments professionnels neufs (du type industriel, agricole, bureaux et collectivités) est passé de 0,60 euro/ kwh à 0,42 euro/ kwh. Seuls les bâtiments à usage d'habitation restent au même tarif. Or, en juin dernier, à Chambéry (Savoie), le président de la République, Nicolas Sarkozy, s'était engagé à ne pas toucher à cette politique tarifaire avant 2012 afin de maintenir le boom du photovoltaïque. À Perpignan, André Joffre, le président du pôle de compétitivité Derbi, très engagé sur ce dossier, dénonce un « mauvais coup » qui risque de ralentir les ardeurs des investisseurs de gros projets. L'association professionnelle de l'énergie solaire, Enerplan, regrette « qu'au nom de la spéculation par la construction de hangars artificiels producteurs d'électricité (effet d'aubaine, NDLR), on brime les bâtiments neufs. »