Forte évolution démographique pour le Languedoc-Roussillon

Le nouveau recensement Insee a commencé jeudi 19 janvier sur plus de 300 communes du Languedoc-Roussillon. Les résultats du dernier recensement diffusés en septembre 2011 indiquent une population régionale de plus de 2,6 M d'habitants pour une évolution annuelle positive de 1,3%.

La neuvième campagne annuelle de recensement a commencé jeudi dernier en Languedoc-Roussillon. 303 communes de moins de 10 000 habitants vont être recensées exhaustivement jusqu'au 18 février.

25 communes de 10 000 habitants et plus seront quant à elles recensées par sondage jusqu'au 25 février. Dans chaque quartier, un agent recenseur - nommé par la mairie et muni d'une carte d'agent recenseur - remettra les questionnaires et passera les récupérer.

En ouverture de la campagne, Francis Vennat (directeur de l'Insee Languedoc-Roussillon) et Pierre Girard (responsable du service étude et diffusion) commentaient les résultats du dernier recensement diffusés en septembre 2011 et représentatifs du cycle 2007-2009.

« La population du Languedoc-Roussillon a augmenté de 14% en 10 ans, ce qui la place en 9ème position en France derrière les Midi-Pyrénées et devant le Centre, indique Francis Vennat. L'évolution annuelle est de +1,3% (environ 31 500 habitants) par an, ce qui place la région en 2ème position en termes d'évolution de population. La région connaît un solde positif (plus de naissances que de décès) et son évolution en rythme est très importante grâce au solde migratoire. »

Fi des idées reçues, la grande majorité d'habitants venant s'installer en Languedoc-Roussillon n'est pas composée de retraités ou de chômeurs, mais bien d'actifs à 60%. 10% sont étudiants, et seuls les 30% restants sont inactifs ou retraités.


L'Hérault est le département de France qui connaît la plus forte évolution de population (+1,4%), ce qui en fait le 7ème département le plus peuplé au niveau national.


Le rythme élevé de la région (+1,3%) est dû en grande partie à l'évolution de population à l'extérieur des villes, notamment avec le phénomène de rurbanisation (beaucoup d'habitants s'installent le long des axes de transport, l'A9, l'A75 et la N112).


Le classement des 8 plus grandes villes de la région reste inchangé (Montpellier, Nîmes et Perpignan dans le top 3), même si d'ici quelques années, on peut s'attendre à des déclassements et sur-classements.

Nîmes pourrait bien perdre sa seconde place au profit de Perpignan, qui affiche une évolution de population plus forte (+1,2% contre +0,5%).

« 50,8% des résidants de la région Languedoc-Roussillon y sont nés, explique Pierre Girard, c'est le taux le plus bas de France. 35% des résidants viennent d'autres régions françaises, majoritairement d'Île de France, de PACA, de Midi-Pyrénées et de Rhône-Alpes. 14% sont nés à l'étranger.»

L'Insee anticipe un tassement de l'évolution de la population d'ici à 2040. La région pourrait compter 3,3 M d'habitants pour une évolution positive d'1% par an.

Marion Guillou

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