Gabrielle Deloncle reste à la tête de la CGPME 34

 Après un long conflit judiciaire, Gabrielle Deloncle a obtenu du TGI de Montpellier, le 14 mai, l'annulation de l'assemblée générale qui, selon ses opposants, devait l'évincer de la présidence.

« Cela fait vraiment du bien de voir que la vérité éclate. ». Ainsi s'exprime Gabrielle Deloncle après la décision rendue le 14 mai dernier par le Tribunal de grande instance de Montpellier, dans la bataille qui l'oppose à Jean-François Bavoil et Pierre-Olivier Edouard pour la présidence de la CGPME de l'Hérault.

La fronde avait éclaté lors de l'assemblée générale du 31 janvier dernier, qui avait destitué Gabrielle Deloncle et élu un nouveau bureau avec, à sa tête, Jean-François Bavoil et Pierre-Olivier Edouard.

Dans sa décision, le TGI annule cette assemblée générale et déclare les demandes des deux hommes irrecevables « pour défaut de pouvoir et de qualité à agir ».

Il les condamne à restituer à Gabrielle Deloncle et à la CGPME 34 les documents subtilisés dans les locaux de l'association sous astreinte de 500 € par jour de retard, ainsi qu'à payer à la présidente et à l'association la somme de 2 000 €.

L'entourage de Gabrielle Deloncle fait savoir que celle-ci, après la décision du TGI, a reçu les félicitations du président national Jean-François Roubaud, « pour leur travail au service des TPE et PME ainsi que pour avoir résisté au harcèlement de ces individus qui étaient en opposition totale avec les valeurs de la CGPME ».

Cécile Chaigneau

Crédit : Edouard Hannoteaux

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