Le nouveau-né de la recherche montpelliéraine se nomme l'Institut montpelliérain de l'eau et de l'environnement (IM2E). Il s'agit de la réunion de 14 unités de recherches de la région parmi lesquelles le BRGM, le Cirad, l'École des Mines d'Alès, les universités de Montpellier 1 et 2, etc., et qui uniront leurs forces pour développer la recherche autour du thème de l'eau, en partenariat avec le Pôle de compétitivité EAU, et l'association de 90 entreprises de l'Eau qu'est Swelia.
« La région Languedoc-Roussillon abrite une des plus grandes concentrations de scientifiques du domaine de l'eau en France : les effectifs de recherche et de développement dédiés au domaine de l'eau sont parmi les plus élevés », indique Eric Servat, directeur d'Hydroscience, un laboratoire de R&D de Montpellier.
L'objectif est de travailler sur les nouveaux défis de l'eau, comme la protection et la gestion de la ressource, les politiques publiques et les risques, qu'ils soient sanitaires, hydrologiques, ou encore alimentaires. Autant de dimensions qui font intervenir les questions de climats, de démographies, d'occupation des sols mais également de l'économie.
« Le master Eau (qui réunira 110 étudiants par an dont 30% d'étudiants étrangers, NDLR) est le seul master en Europe à être aussi pluridisciplinaire », indique Séverin Pistre, hydrologue et également le directeur du master de l'IM2E.
« L'IM2E est un outil pour le monde des entreprises qui attendait que le monde académique se structure », souligne Michel Dutang, le président du Pôle EAU, qui se félicite de l'initiative : "un moyen, selon lui, de faire face selon lui à la concurrence internationale qui a compris depuis longtemps l'intérêt de positionner le monde entrepreneurial comme un partenaire".
Côté budget, rien n'est réellement déterminé : d'une part, parce que le budget de fonctionnement, abondé par les unités participantes et les tutelles de l'institution, n'est pas encore négocié entre les membres de l'institut ; d'autre part, parce que les équipes de recherches obtiendront des financements extérieurs, en fonction des projets et du coût de ces projets. « L'intérêt de l'institut étant, de regrouper des compétences pour initier des projets de très grande envergure », rappelle Eric Servat.
Amandine Ascensio
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Crédit photo : IRD
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