Créée en juillet 2010, l'Association pour la promotion des flux touristiques et économiques (APFTE) a annoncé, lors d'un point presse organisé le 15 novembre 2011 à l'aéroport de Montpellier Méditerranée, qu'elle disposera d'un budget de 1,52 M€ en 2012.

L'APFTE mène des actions de marketing sur les sites internet des compagnies aériennes low cost, en adéquation avec les besoins des professionnels du tourisme basés sur le territoire de l'agglomération montpelliéraine, et au-delà.

Elle est financée par la Région, le Conseil général de l'Hérault, et Montpellier Agglomération (380 000 € chacun), ainsi que la Ville de Montpellier (177 500 €), la CCIT de Montpellier (125 000 €) et l'agglo du Pays de l'Or (80 000 €).

L'association, en outre, comporte un comité rassemblant divers professionnels du tourisme montpelliérain, dont le Domaine Verchant, les hôtels Pullman, Les 3 Brasseurs, la résidence Les Citadines, ou encore la société Ondalys.

« 397 000 passagers ont utilisé en 2011 les compagnies low cost, indique Pierre-Olivier Edouard, président de l'APFTE. Ils étaient 285 000 en 2010. Cette clientèle permet de développer de courts séjours, qui font actuellement défaut au Languedoc-Roussillon, et donc d'élargir notre saison touristique. Elle génère 40 M€ par an de chiffre d'affaires dans l'économie locale. Nous travaillons sur une nouvelle étude pour mieux connaître les retombées économiques provoquées par les campagnes marketing. »

L'APFTE affirme que son action, en 2011, a permis de générer un surcroît de passagers en provenance d'Europe du Nord sur ce type de ligne aérienne, avec par exemple 49 000 passagers pour Bruxelles Charleroi (Belgique), 48 000 pour Francfort (Allemagne), et 23 000 pour Birmingham (Angleterre).

Avec un budget en diminution de 700 000 € l'an passé, l'association aurait, néanmoins, ciblé plus de lignes low cost - un satisfecit qu'elle met en parallèle avec un nombre de passagers en hausse de 26 % au total sur Montpellier Méditerranée.

« À la demande des professionnels, nous avons arrêté en 2011 nos financements sur Air Arabia, car il s'est avéré que ces campagnes sont moins rentables que celles menées en Europe du nord, souligne Pierre-Olivier Edouard. Il ne faut pas couper nos actions de marketing online car elles génèrent des flux économiques, mais il n'y aucune raison de les maintenir sur des lignes fréquentées par des passagers « partants », c'est à dire amenant ces flux économiques ailleurs que sur notre territoire. »

Anthony Rey

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Légende : Les compagnies low cost, telles que Ryanair, ont généré un trafic de 397 000 passagers sur Montpellier Méditerranée en 2011.
Crédit photo : Edouard Hannoteaux