C'est l'histoire d'un projet de formation pour étudiants spécialisés dans la conception de nano-satellites (moins de 50 kg), piloté par la Fondation Van Allen, au travers du Centre Spatial Universitaire de l'UM2.
Un projet qui devient un véritable business, et qui vient de remporter plus de 890 000 € de la part du FEDER (Fonds Européen de Développement Régional), lesquels seront utilisés pour équiper le centre en installations dédiée à la « phase de qualification » des nano-satellites, qui autorise leur lancement.
« Nous nous sommes rendus compte qu'il y avait un véritable marché non seulement à prendre, mais aussi créateurs d'emploi, indique le professeur Laurent Dusseau, directeur du CSU. Les besoins en nano-satellites sont nombreux : pour les chercheurs, ou même certains industriels qui tentent d'exploiter leur technologie, trop développée pour les grands satellites, qui de plus coûtent beaucoup plus cher que nos appareils. »
En France, le CSU est le premier à développer cette activité : « Cela nous rend attractif pour des entreprises de pointe dans le milieu spatial », constate Laurent Dusseau.
Ainsi, parmi les sociétés qui s'implanteront sur le territoire montpelliérain figurent TRAD Test et Radiation, le leader européen des test et radiation sur l'électronique, mais aussi, à l'horizon 2014, Intespace, les leaders de la qualification de satellites.
« Grâce à la somme allouée par le fonds européen, nous pensons pouvoir amener la création d'une centaine d'emplois », annonce Laurent Dusseau.
Amandine Ascensio
Légende : Au CSU, les étudiants travaillent sur le développement des nano-satellites
Crédit photo : UM2
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