Au terme d'un processus de sélection lancé en octobre 2011, Réseau Ferré de France (RFF) a officiellement choisi, jeudi 12 janvier 2012, le groupe Bouygues pour la réalisation des 60 km de ligne à grande vitesse contournant les villes de Nîmes et de Montpellier, prévue pour 2017.
Le géant des TP (travaux publics) a rassemblé autour de lui un groupement incluant DTP Terrassement et Colas, Alstom Transport, Spie Batignolles et les fonds Méridian Infrastructure et FIDEPPP, pour remporter l'attribution du contrat de partenariat public-privé.
L'offre concurrente avait été formulée par un groupement rassemblé autour de Vinci Concessions.
« Cette future ligne mixte est une nouvelle étape dans la construction du réseau ferroviaire européen, déclare Hubert du Mesnil, P-dg de RFF, dans un communiqué. C'est un atout considérable pour le développement économique et l'attractivité des collectivités concernées qui se sont engagées aux côtés de RFF pour lancer ce grand projet. Le candidat retenu a présenté une offre compétitive permettant à l'Etat, aux collectivités locales et à RFF de respecter leurs objectifs financiers».
D'une durée de quatre ans, le chantier est estimé à 2,06 Mds €.
Il prévoit la construction de 80 km de lignes nouvelles, dont 60 km de lignes à grande vitesse entre Manduel (30) et Lattes (34).
Deux gares nouvelles seront construites à Manduel et à Montpellier, dans le quartier d'Odysseum. Le gain de temps escompté est de 20 minutes.
La réalisation du contournement Nîmes-Montpellier pourrait générer 6 000 emplois directs et indirects.
La convention définitive de financement, qui associe l'État et quatre collectivités territoriales (la Région, le Conseil général du Gard, Montpellier Agglomération, et Nîmes Métropole), devrait être signée d'ici la fin du premier semestre 2012.
Anthony Rey
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Légende : Le chantier pour la LGV entre Nîmes et Montpellier devrait générer 6 000 emplois en région.
Crédit photo : SNCF
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