Selon une information révélée dès le 15 décembre 2011 dans Vent Sud (groupe Écopresse), le professeur Henri Salvayre est convaincu que le massif des Corbières renferme une sorte de mer intérieure en eau douce.
Selon les études de ce docteur d'état en hydrologie et ancien professeur de l'université de Perpignan, des centaines de millions de M3 seraient ainsi stockés dans de grands réservoirs karstiques verticaux.
« C'est comme si nous avions l'équivalent d'un puits de pétrole en eau douce à nos pieds, annonce Yves Pietrasanta, responsable de l'environnement au Conseil Régional du Languedoc-Roussillon et président de la communauté de commune Nord Bassin de Thau. C'est un réservoir fantastique. Nous allons lancer très rapidement de nouvelles études et sans doute une exploration de ces cavités noyées. Nous allons travailler en liaison avec le professeur Henri Salvayre. Et nous allons intégrer cette opération dans le programme Aqua Domitia »
Dans l'état actuel des connaissances du BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières), le vice-président de la Région estime que l'on pourrait utiliser au moins cinq millions de m3, de cette réserve d'eau renouvelable puisqu'elle n'est pas fossile, directement issue des ruissellements et des déperditions des cours d'eau des Corbières (Verdouble, Agly, Berre).
Le professeur Salvayre se félicite de cette singulière avancée dans un dossier de recherche très ancien, mais imparfaitement exploré pour des raisons techniques, y compris par des sommités comme le commandant Cousteau ou Haroun Tazieff.
Christian Goutorbe
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Crédit photo : Edouard Hannoteaux
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