La réforme territoriale loin de faire l'unanimité

Par objectif-languedoc-roussillon.fr  |   |  306  mots
L'impact de la réforme des collectivités territoriales était le sujet du Club de l'éco organisé par Objectif Languedoc-Roussillon jeudi dernier. Compte-rendu en détail.

Votée en décembre 2010 à une seule voix de majorité au Sénat, la réforme des collectivités territoriales a nourri un débat passionné au dernier Club de l'éco.

Organisé en présence de 80 décideurs, le débat a opposé deux élus divisés sur l'impact potentiel de cette loi sur l'activité économique du Languedoc-Roussillon.

André Vezinhet, le président (PS) du Conseil général de l'Hérault, a fustigé un texte qui, cumulé à la réforme fiscale de 2009, pourrait priver les collectivités de toute capacité d'action.

Stéphan Rossignol, maire de La Grande Motte (34) et président du groupe UMP au Conseil régional, s'est réjoui, au contraire, d'une clarification des compétences entre collectivités, et de la simplification des modes de financement qui l'accompagne.

Représentant un secteur professionnel lié à la commande publique, le président régional de la Fédération de bâtiment, Jean-Claude Depoisier, a dit sa confiance dans la capacité des élus à préserver l'activité, malgré la suppression de la taxe professionnelle.

Et François Baraize, chercheur en sciences politiques, a souligné la difficulté d'évaluer une réforme qui, dans quelques années, appellera le vote de nouvelles lois précisant le périmètre d'action des collectivités.

Retrouvez la transcription intégrale du débat

Retrouvez les réactions des intervenants:

Que prévoit la réforme des collectivités ? (vidéo)

https://www.youtube.com/watch?v=0yVhDK-At8Y$

Le prochain Club de l'éco aura lieu le 27 avril à Leucate, dans l'Aude, à l'occasion du Mondial du vent.

La thématique sera « le kitesurf : réelle filière économique ou nouvelle marotte ? »

Anthony Rey

Légende : de gauche à droite, Anthony Rey (journaliste à Objectif Languedoc-Roussillon), Stephan Rossignol, Jean-Claude Depoisier, André Vezinhet et François Baraize.
Crédit photo : Ysis Percq