Le CESR veut sortir de l'ombre

Conscient de son déficit de notoriété, le Conseil Economique et Social de la Région (CESR) a  tenu à dresser une sorte de bilan de son début de mandat, après le renouvellement de ses instances en novembre 2007 et l'élection de son président, le grand patron des travaux publics Gérard Maurice. Jeudi dernier, cette assemblée consultative a donc résumé la liste des avis et rapports rendus, pour le compte de la Région, mais pas seulement. 75% des sollicitations émanent d'organismes professionnels ou d'autres collectivités. Ainsi, ses commissions se sont penchées, notamment, sur les pôles de compétitivité, l'Union européenne de la Méditerranée, mais aussi la conjoncture. Quitte à déplaire, le CESR s'est également  positionné sur des sujets d'actualité, comme la plan de relance de l'Etat, jugé « catastrophique » et qui aurait dû passer, selon l'instance, par un soutien aux collectivités ; le plan Campus « où il y a urgence à trouver une gouvernance et travailler sur un avant-projet détaillé », dixit le président ; le dédoublement de l'A9 approuvé à l'unanimité ou encore la Commission Balladur et les compétences des collectivités « qui nécessitent un sérieux éclaircissement ». Actuellement, ces commissions bûchent sur l'accès à la culture pour les couches les plus populaires (le rapport est attendu pour juillet), le vieillissement en Languedoc-Roussillon et la requalification immobilière des stations touristiques du littoral.

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