Le business sur Internet : est-ce accessible à tous ?

Plus de cent participants se sont réunis le jeudi 4 novembre 2010, à l'occasion d'un Club de l'éco tourné vers les opportunités et les pièges de la net-économie.

Organisé à l'immeuble Thémis à Montpellier par Objectif Languedoc-Roussillon, en partenariat avec Banque Populaire du Sud et Orange, la 8e édition Club de l'éco avait invité Marie-Laure Vie, responsable des nouveaux projets multimédia et des nouveaux médias à la CCI de Montpellier, Guilhem Gleizes, fondateur de l'agence webmarketing Cibleweb, maître Arnaud Dimeglio, avocat spécialiste d'Internet et Frédéric Lopez, consultant en social media marketing (Nova Terra), afin de lever le voile sur les pratiques à adopter pour exister, et bien exister, sur la toile.
En effet, ignorer ou éviter internet ne saurait être considéré comme une option :

« Il faut occuper le terrain pour éviter que les autres le fassent pour vous, a insisté Marie-Laure Vie. Internet exige une écoute intelligente et nous oblige de travailler la relation aux clients. En instaurant un dialogue, on créé du contenu, on cultive son expertise des réseaux et on améliore son référencement. »

Même si le retour sur investissement reste parfois difficile à jauger, le constat est très largement partagé par les autres intervenants.

« Dans le cadre d'une stratégie multi-canal, il est important d'intégrer les réseaux sociaux pour drainer du trafic autour de son nom, encore faut-il y dédier des moyens pour ne pas trop prêter le flanc aux critiques des internautes », a renchéri Frédéric Lopez en prenant pour contre-exemple la page Facebook, un peu trop négligée, d'un opérateur de transports publics.

Une vraie stratégie sur le web impose un minimum de planification.

« Avant d'investir le web, il faut bien réfléchir à ce que l'on veut y faire, a souligné Guilhem Gleizes. Au niveau du e-commerce, il s'agit de préparer les questions d'ordre logistique en amont, sous peine d'échouer. Et pour bien soigner sa visibilité, il n'y a pas de secret : il faut alimenter régulièrement son site. »

Mais alors que se densifie le business via internet, les questions d'ordre juridique se font de plus en plus pressantes, depuis la propriété intellectuelle jusqu'à la e-réputation.

« Le référencement d'un site ne peut s'effectuer à n'importe quel prix. Un hébergeur comme Google ne peut être tenu pour responsable de l'utilisation frauduleuse de noms de domaine ou de mots-clés, dont les droits ont déjà été déposés, a prévenu Maître Dimeglio. Par ailleurs dans le cas d'une campagne de diffamation, menée par des consommateurs, mais aussi parfois de concurrents, le recours à la mise en demeure peut se révéler utile. »

Pour voir un résumé en vidéo est disponible en cliquant ici.

Bertrand Tardiveau

Crédit photo : Christine Caville

N.B. Le prochain Club de l'éco abordera le thème du développement durable, le jeudi 2 décembre à Perpignan.

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