C'est un patron très en colère, malgré son apparente sérénité, qui a reçu la presse la semaine dernière. Philippe Deffins a en assez d'entendre tout "et n'importe quoi" sur la société Belmonte, une entreprise qu'il a rachetée en 1997 et qui est passée de 300 000 € de chiffre d'affaires à 40 M€. "C'est une entreprise irréprochable dans tous les domaines, à jour de toutes ses cotisations sociales et fiscales, mais qui, comme beaucoup, a connu quelques difficultés liées à la crise. Alors qu'elle est en train d'en sortir par le haut, les propos tenus à son encontre la mettent en danger", a insisté Philippe Deffins, le président éphémère du MHRC, qui n'entend rien lâcher dans le litige qui l'oppose au club de rugby de Montpellier, source de tous ses ennuis. Non, assure-t-il, il ne doit pas 1 M€ au club puisque celui-ci n'a pas respecté le contrat le liant à sa société, mais 355 000 €, d'ailleurs bloqués. "J'ai payé ma dette. Je ne dois rien d'autre", assure M. Deffins pour qui la démission du président du tribunal de commerce, Jean-Jacques Marty, accusé d'avoir pris des décisions en sa faveur, est aberrante. "Je ne le connaissais pas. J'ai juste acheté des camions", fait-il remarquer.