Les politiques rhodaniens soutiennent le projet Astrid

Alors que le lieu d'implantation du réacteur de 4e génération n'est toujours pas connu, les décideurs du territoire ont réaffirmé leur union, le 12 octobre, pour soutenir sa construction à Marcoule.

On ne sait toujours pas où sera installé le réacteur nucléaire de 4e génération baptisé Astrid, mais les hommes politiques du Gard rhodanien sont bien décidés à tout faire pour que le site de Marcoule, également soutenu par le Commissariat à l'énergie atomique (CEA), soit l'élu d'un projet porteur de plusieurs milliers d'emplois pour la construction, et plusieurs centaines d'emplois de façon pérenne.

Vendredi 12 octobre, lors d'une réunion d'élus, Jean-Christian Rey, maire de Bagnols-sur-Cèze (30), a réaffirmé son soutien à un tel projet qui pourrait entrer en fonction en 2023.

Le maire de la commune de Flamanville (50) - commune accueillant le chantier de l'EPR, le réacteur nucléaire de troisième génération - Patrick Fauchon, également présent, a souligné à l'adresse des décideurs locaux :

« Il faut une participation active des collectivités et une convergence d'intérêts entre les industriels, la population, et les politiques. »

L'édile a, par ailleurs, mis en avant les perspectives de développement d'infrastructures que génère pareil chantier.

Candidat depuis 2010 à l'accueil d'Astrid, le site nucléaire de Marcoule est le plus important site industriel régional. Environ 5000 personnes y travaillent. Le CEA y a exploité le réacteur Phénix de 1974 à 2009.

Thomas Tedesco

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Astrid, réacteur de 4e génération

Légende: le site de Marcoule, candidat à la construction d'Astrid

Crédit photo: Edouard Hannoteaux

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