De nombreux emballages biodégradables ont été jusqu'ici développés pour imiter les plastiques, sans que leur gain environnemental ne soit réellement évalué.

« Les seuls emballages disponibles à ce jour sont fabriqués à partir de matières premières nobles, à usage alimentaire, qui rentrent donc en concurrence avec les ressources alimentaires, souligne Nathalie Gontard, professeur à l'Université de Montpellier II et coordinatrice du projet. Plutôt qu'une matière telle que le PLA, nous allons utiliser des coproduits issus des industries agroalimentaires. »

EcoBioCAP a nécessité la création d'un consortium associant 16 partenaires issus de huit pays européens (France, Suède, Italie, Portugal, Irlande, Espagne, Hongrie, Allemagne), quatre organismes de recherche nationaux et sept PME, dont trois basées en région :

FuerstPlast à Fourques (30), Le Fédou à Hyelzas (48) et Alterbio à Perpignan (66).

Doté d'un budget de 4,2 M€, le projet débouchera d'abord sur l'élaboration d'un outil d'aide à la décision pour les acteurs de la filière.

La production de matériaux en laboratoires démarre en 2011, avec l'objectif d'arriver en phase de production industrielle en 2015.

Anthony Rey

Légende : Un des objectifs d'EcoBioCAP est de fournir des connaissances scientifiques pertinentes sur les matériaux biodégradables.
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