Moure, président de Montpellier Agglomération

Jeudi dernier, sans surprise, Jean-Pierre Moure a été élu à la présidence de l'Agglomération de Montpellier. Il a expliqué ses priorités à Objectif Languedoc-Roussillon.


Élu dès le premier tour, Jean-Pierre Moure a recueilli 86 voix sur 90. Deux bulletins étaient nuls et deux autres étaient blancs.
À la suite de cette élection, les délégués communautaires ont élu les membres du bureau, soit 27 vice-présidents et cinq conseillers spéciaux.
Désormais, la liste des vice-présidents est fixée selon leur importance et non plus par ordre alphabétique.
Ainsi, comme prévu, la maire de Montpellier, Hélène Mandroux, est la première vice-présidente en charge de l'évaluation des politiques publiques et de la relation à l'usager. Elle est suivie par Gilbert Pastor au développement économique, Christophe Moralès à l'urbanisme, Thierry Breysse aux finances et Hervé Martin à l'habitat pour le peloton des cinq premières vice-présidences.
Jean-Pierre Moure, également maire de Cournonsec (34), est élu à la présidence de l'Agglomération pour un mandat de 4 ans.
En dauphin désigné de Georges Frêche, Jean-Pierre Moure rafle donc la présidence devant Hélène Mandroux, qui depuis plusieurs mois tentait de s'imposer à ce poste.

Lors d'une entrevue accordée à Objectif Languedoc-Roussillon en novembre 2010, Jean-Pierre Moure, alors président suppléant, avait passé en revue plusieurs des dossiers qu'il juge prioritaires dans son nouveau mandat :

- la future gare TGV :

« Elle est prévue sur le secteur situé juste au-delà de la Maugère, à Montpellier. Elle fera office de pivot pour l'entrée de Montpellier, en servant d'articulation entre la future ligne grande vitesse Montpellier-Perpignan, le contournement Nîmes-Montpellier, le tramway (qui sera prolongé) et la gare TER de Baillargues. Notre objectif est de faire aboutir ce dossier bien avant 2020. »

- la « Grande Agglo » :

« Il y a un statu quo dans la mesure où la réforme territoriale n'est pas encore décantée. Mais la Grande Agglo me semble inéluctable dans un contexte où les finances publiques baissent et la concurrence entre territoires augmente. Il nous faudra aboutir sur ce dossier dans les cinq ans. »

- le Village des Marques :

« C'est un projet qui arrive dans un contexte perturbé. Il faut se poser, le temps qu'Odysseum trouve ses marques, d'ici deux ou trois ans. Nous reprendrons le schéma commercial avec les collectivités concernées, mais pas sur le court terme. »

- le Plan Campus :

« Il me tient à cœur. Il faut que les présidents se mettent à la hauteur des enjeux du territoire. L'Agglomération dispose d'un pouvoir important avec le foncier, le tramway, le lien entre l'université et l'entreprise, pour peser sur ce dossier. »

Ysis Percq et Anthony Rey

Légende : Jean-Pierre Moure, élu à la présidence de l'Agglomération de Montpellier.
Crédit photo : Christine Caville

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.