Dans le cadre de son activité (l'exploitation pharmacologique de la biodiversité microbienne), Nosopharm a signé fin 2011 un partenariat avec l'INRA pour la mise à disposition de collections de genres microbiens.
L'institut de recherche et la société de biotechnologie nîmoise ont annoncé, le 6 septembre, le prolongement de cet accord jusqu'en 2013.
Cette collaboration a permis de déposer 6 demandes de brevets, couvrant trois molécules. La preuve de concept sur l'animal a déjà été démontrée pour l'une de ces molécules.
Ce résultat marque une nouvelle étape dans le développement de Nosopharm : après une stratégie de prestataire de recherche auprès de clients tels que Deinove, Nosopharm peut aujourd'hui développer son propre modèle, axé sur les antibiotiques contre les pathogènes bactériens multirésistants.
« Cette molécule pourra être mise en jeu dans un partenariat de co-développement avec un groupe pharmaceutique dans les deux ans, précise Philippe Villain-Guillot, président de Nosopharm. Ces résultats scientifiques, avec les financements qui les accompagnent, nous donnent un coup d'avance technologique sur la concurrence. »
Par ailleurs, Nosopharm est en recherche de fonds depuis fin 2011, ayant réussi à lever les trois quarts de son objectif (1 M€).
La société de 4 salariés a récemment déménagé dans des nouveaux locaux, équipés d'un laboratoire, situés sur le parc Georges Besse à Nîmes.
Elle prévoit trois recrutements d'ici la fin d'année.
Nosopharm a reçu le prix Jeune Pousse lors des Grands Prix Objectif 2010.
Anthony Rey
Légende : Philippe Villain-Guillot et son équipe
Crédit photo : Edouard Hannoteaux
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