SATT AxLR : 12 projets retenus pour 2,5 M€

Les résultats du premier appel à projets lancé par la Société d'accélération du transfert de technologies (SATT) AxLR ont été rendus publics hier, lundi 22 juillet. Douze projets ont été retenus, la majorité dans la biologie-santé et les biotechnologies.  

Le conseil d'administration de la Société d'accélération du transfert de technologies (SATT) AxLR s'est prononcé sur le financement de la maturation de projets issus des laboratoires universitaires de la région, présentés à l'occasion du premier appel à projets.

Après analyse scientifique, technologique et de marché, 12 projets ont été retenus sur la soixantaine initialement déposée : sept d'entre eux pour un financement de près de 1,5 M€ sur le Fonds national de valorisation (FNV) du Programme d'Investissement d'avenir (doté de 45 M€ au total), complété pour deux d'entre eux par l'Europe (FEDER : 461 000 €) au travers du Fonds régional de maturation (FRM).

Les cinq autres projets bénéficieront exclusivement d'un financement européen d'1 M€ environ, via le FRM.

Ces douze projets concernent la biologie-santé et les biotechnologies (67 %), l'énergie et l'environnement (17 %), les sciences de l'ingénieur (8 %) et la chimie des matériaux (8 %).

Parmi eux, des projets sur la conservation et la cuisson des aliments, sur des agents thérapeutiques potentiels, sur des matières d'origine bio-sourcées en substitution à celles issues de la pétrochimie, ou encore sur une nouvelle génération d'amendement organique en alternative aux pesticides en agriculture.

« Nous sommes sur des projets très diversifiés qui sont le reflet des activités des laboratoires régionaux », souligne Christian Périgaud, Délégué régional à la recherche et à la technologie à la préfecture de Région.

La SATT, créée le 1er août 2012, compte 11 actionnaires : les cinq universités de la région (UM1, UM2, UM3, UPVD, Université de Nîmes), deux grandes écoles (Montpellier SupAgro, ENSCM), et quatre organismes de recherche (CNRS, INSERM, IRD, IRSTEA).

Guichet unique au service des chercheurs et des entreprises, elle a pour objectif d'accroître l'efficacité du dispositif régional de valorisation de la recherche publique et d'améliorer ses résultats, que ce soit sous forme de licences, de partenariats industriels ou de création d'entreprises.

« Les appels à projets de la SATT auront vocation à être annuels, précise Christian Périgaud. Parallèlement, la SATT commence un travail de visite des laboratoires régionaux. Il s'agit d'un travail de terrain qui a pour objectif de détecter des innovations qui n'auraient pas été identifiées par leurs porteurs. »

Cécile Chaigneau

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