Enfin libre ! Vendredi 19 mars, l'Audoise Christine Pujol, présidente nationale de l'Union des métiers de l'hôtellerie (UMIH), a pu quitter son bureau parisien où elle s'était enfermée le 11 mars pour s'opposer à sa destitution organisée par certains membres du syndicat, dont l'ancien président René Daguin. Lesquels avaient déposé une plainte pour réclamer son expulsion immédiate. Or, non seulement la justice ne les a pas suivis, ne jugeant pas l'occupation de nature à constituer « un trouble illicite », mais elle a surtout pointé « la convocation irrégulière » de l'assemblée générale extraordinaire qui avait destitué Mme Pujol. Un administrateur judiciaire va donc être nommé afin d'organiser de nouvelles élections. Christine Pujol est gagnante sur toute la ligne.