Géré depuis juillet 2009 par une société anonyme dont les parts sont détenues à 60 % par l'État, 25 % par la CCI de Montpellier et 15 % par les collectivités territoriales, l'aéroport de Montpellier sait que l'augmentation de son trafic ne se fera, essentiellement, qu'en multipliant les vols low-cost. Or, la venue sur le tarmac de ces compagnies aux tarifs imbattables oblige à négocier des contrats pour la promotion des flux touristiques qui ont un coût pour le gestionnaire. « La CCI ne peut plus assurer, seule, le risque juridique et financier lié au portage de ces contrat »", a souligné son président, Rudy Iovino qui a suggéré de mettre sur pied une association réunissant toutes les collectivités souhaitant s'engager dans cette politique. « Les contrats en cours arrivent à leur terme. Il y a donc urgence », a-t-il insisté.