À quoi ressemblera Perpignan en 2020 et en 2030 ?

Le Club de l'éco de jeudi dernier, qui a réuni 130 personnes à Perpignan, a été l'objet d'un débat sur l'effet TGV et sur les filières d'avenir.

Les intervenants du Club de l'éco de jeudi dernier, 9 juin, à Perpignan, étaient :
- Jean-Paul Alduy, président de l'Agglomération de Perpignan
- Jacqueline Amiel-Donat, conseillère municipale d'opposition (PS) à la ville de Perpignan
- Jean-Pierre Navarro, nouveau président de la Chambre de commerce et d'industrie
- Gérard Roussel, membre actif des Cadres catalans de Paris

« L'effet TGV »
Lors de ce Club de l'éco, il a notamment été question de « l'effet TGV », la liaison Perpignan-Barcelone étant prévue pour 2012 et celle vers Montpellier en 2020. Le danger clairement pointé est celui de voir « passer le train ». À ce jour, il n'y a pas de réelles études sur les retombées économiques potentielles.

S'adressant au président de l'Agglomération Jean-Paul Alduy, Gérard Roussel des Cadres catalans de Paris a pointé la nécessité de « soigner le décor » :

« Si vous voulez que les gens s'arrêtent à Perpignan, il faut que les friches industrielles autour de la ville disparaissent, mais aussi nettoyer les abords de la Têt juste à côté du Théâtre de l'Archipel ! »

Chacun des intervenants a insisté sur la nécessité de faire de Perpignan une « réelle étape », sans véritablement dégager des pistes fortes pour y arriver.

Les filières d'avenir
Quant aux filières d'avenir, en dehors du trio classique viticulture / tourisme / BTP, il a été question du développement des énergies renouvelables et du nautisme (Jean-Pierre Navarro), d'un marché de niche sur les substances naturelles (Gérard Roussel), mais aussi de la culture pour Jean-Paul Alduy, fervent défenseur du Théâtre de l'Archipel qui doit être inauguré à l'automne.

« La culture, c'est de l'économie ! Et qui plus est, ce n'est pas délocalisable ! Ce sont des emplois à haute valeur ajoutée. N'oublions pas que la culture, c'est de l'investissement qui rapporte », a insisté le président de l'Agglomération de Perpignan, Jean-Paul Alduy.

Son opposante socialiste aux élections municipales de 2008 et 2009, Jacqueline Amiel-Donat, a pour sa part insisté sur la création d'un pôle médico-social et sur la géothermie.

« La faculté de Montpellier cherche depuis longtemps à se développer. Perpignan pourrait très bien accueillir une antenne, a expliqué Jacqueline Amiel-Donat. Des écoles pourraient se développer autour de tout ce qui touche au médico-social. Par ailleurs, nous avons aussi dans ce département des richesses dans le sol : la géothermie. Cela permettrait de développer tout un thème : Perpignan, la ville jardin, la ville chaude, la ville à énergie nouvelles. »

Le président de la CCIT de Perpignan, Jean-Pierre Navarro, a par ailleurs annoncé qu'une réflexion était en cours pour créer une agence départementale de développement économique.

Gwenaëlle Guerlavais

Retrouvez l'intégralité du débat (pdf)

À voir également :
- ce que les Perpignanais pensent de leur ville

Légende photo : les intervenants du Club de l'éco : Jean-Paul Alduy (Agglomération de Perpignan), Jean-Pierre Navarro (CCIT de Perpignan), Gwenaëlle Guerlavais (Objectif Languedoc-Roussillon), Jacqueline Amiel-Donat (Ville de Perpignan) et Gérard Roussel (Cadres catalans de Paris).

Crédit photo : Ysis Percq

Ce Club de l'éco était organisé sous le parrainage de la Banque Populaire du Sud et en partenariat avec la CCI de Perpignan, France Bleu Roussillon et le centre d'art contemporain « à 100 mètres du centre du monde ».

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