Nicolas Sarkozy choisit Nîmes pour son dernier meeting de campagne

Par Thomas Tedesco  |   |  319  mots
Deux mille militants sont venus soutenir Nicolas Sarkozy, jeudi soir dans la Salle des Costières de Nîmes.
Près de 2 000 militants sont venus assister à ce meeting, organisé le 27 novembre. Les électeurs de l’UMP se prononceront samedi sur le nom de leur futur chef, après un scrutin à deux tours. Bruno le Maire et Hervé Mariton sont également en lice.

C'est à Nîmes qu'il avait entamé sa précampagne présidentielle victorieuse (de 2007), c'est à Nîmes qu'il a choisi d'achever sa campagne présidentielle pour la quête de l'UMP. Nicolas Sarkozy a donc donné son 19e et ultime meeting de campagne dans la salle du Stade des Costières, devant quelque 2 000 militants, en présence de Brice Hortefeux, Nathalie Kosciuzco-Morizet (NKM), Laurent Wauquiez et Henri Guaino.

Lors de son discours, Nicolas Sarkozy y est allé d'un long couplet sur l'Europe :

« Nous avons voulu l'Europe pour nous donner les moyens de nous protéger ensemble sur nos frontières extérieures, pas pour en faire le seul continent au monde ouvert à tous les vents de l'immigration clandestine et des concurrences déloyales. Toute ma vie politique, j'ai fait le choix de l'Europe, mais je le dis avec force, l'Union européenne s'est attribuée trop de compétences. »

Défendant les terroirs, il a par ailleurs lancé :

« Il n'est pas question que nous renoncions à protéger nos origines géographiques. Il n'est pas question que nous renoncions à nos appellations d'origines contrôlées. On ne produira pas de la Clairette de Bellegarde, des Costières de Nîmes, des Côtes du Rhône, des Coteaux du Languedoc, des Lirac ou des Tavel en Californie. On ne produira pas des olives de Nîmes ailleurs que dans la région de Nîmes ou du riz de Camargue ailleurs qu'en Camargue. »

En préambule, Laurent Wauquiez (populaire à l'applaudimètre), NKM (moins acclamée), et le sénateur-maire de Nîmes, secrétaire départemental de l'UMP, Jean-Paul Fournier, ont joué les chauffeurs de salle. Ce dernier a clairement pris position en faveur de Nicolas Sarkozy pour la présidence du parti, précisant dans un sourire qu'il a « sa petite idée » sur candidat le plus à même de défendre sa famille politique pour la présidentielle de 2017.