Philippe Saurel porte plainte contre une proche de Benoît Hamon

Par Anthony Rey  |   |  289  mots
Philippe Saurel, en duplex lors du passage de Benoît Hamon à "L'Émission politique" de France 2, le 9 mars.
Après les échanges musclés entre Philippe Saurel et Benoît Hamon, dans "L'Émission politique" diffusée le 9 mars sur France 2, le maire de Montpellier - rallié à Emmanuel Macron - a annoncé, le 15 mars, le dépôt d'une plainte contre une proche du candidat PS à l'élection présidentielle. Laura Slimani, ex-présidente du MJS, avait fustigé un "autre vieux mâle blanc libéral".

Le duplex musclé entre Benoît Hamon, candidat PS-EELV à l'élection présidentielle, et Philippe Saurel, maire DVG de Montpellier, et diffusé lors de "L'Émission politique" de France 2, le 9 mars, continue de faire des vagues. Les deux hommes, en effet, ont eu de vifs échanges, notamment sur la question des nouveaux rythmes scolaires, mis en place par Benoît Hamon à l'époque où il était encore ministre de l'Éducation Nationale.

Un ton qui, visiblement, a déplu à Laura Slimani, ex-présidente du Mouvement des Jeunes Socialistes (MJS). Cette dernière, désormais conseillère de Benoît Hamon sur la mixité homme-femme, a ainsi réagi sur Twitter, en s'en prenant à Philippe Saurel, rallié à Emmanuel Macron (En Marche) : "Je sais pas vous, mais moi je m'en passe bien du soutien de Saurel, un autre vieux mal (sic) blanc libéral en moins".

Dans un communiqué publié le 15 mars, Philippe Saurel annonce qu'il vient de porter plainte contre Laura Slimani.

"Suite aux propos de Madame Laura Slimani, membre du parti socialiste, porte-parole et chargée de l'égalité hommes-femmes au sein de l'équipe de campagne du candidat Benoît Hamon, j'ai décidé de porter plainte pour injure raciale, injure en raison du sexe, provocation à la discrimination à raison de la race et provocation à la haine en raison du sexe. Cette plainte a été déposée ce jour auprès du procureur de la République. Une campagne politique ne peut pas se faire dans l'outrance et l'outrage. Le respect de la pluralité des opinions est le socle de la démocratie. Rien ne saurait justifier de tels propos qui n'ont été condamnés ni par Benoît Hamon, ni par aucun des membres de son équipe."