Nouveau contrat d'agglo entre le Grand Narbonne et le Département de l'Aude

Selon le nouveau contrat d'agglomération signé à Narbonne le 18 février, le Conseil général de l'Aude contribuera à hauteur de 1,5 M€ aux actions du Grand Narbonne sur l'aménagement et l'eau/assainissement.
Jacques Bascou (Grand Narbonne) et André Viola (CG11)

Démarche enclenchée depuis 2004 et renouvelée tous les ans, un nouveau contrat d'agglomération a été signé, le 18 février, par le Grand Narbonne et le Conseil général de l'Aude assurant un co-financement de 1,5 M€ apporté par ce dernier aux actions du premier.

Cette enveloppe se répartit sur deux priorités, financées à parts égales globalement. D'une part, elle cible le développement territorial, avec notamment des subventions pour l'aménagement des ZA d'Armissan et de la Maison Bonnal au Somail, pour la création d'un itinéraire pour personnes à mobilité réduite à Amphoralis (musée gallo-romain) et pour l'ouverture d'une voie de circulation douce (La Littorale).

D'autre part, elle prévoit deux subventions à des projets d'études, travaux et sécurisation du réseau d'eau sur dix communes de l'Agglo, ainsi qu'à des projets de même nature en matière d'assainissement pour neuf communes.

"Nous faisons face à une période de grande incertitude financière, avec de moins en moins de dotations d'État accordées aux collectivités, rappelle Jacques Bascou, président du Grand Narbonne. En même temps, celles-ci ont de plus en plus de pression car l'État leur transfère des compétences. Il en résulte, selon moi, des financements croisés pas toujours pertinents. J'apprécie que le Département de l'Aude nous aide à hauteur de 1,5 M€, mais il faudra déterminer avec plus de clarté les opérations que nous pourrons financer sur ces deux volets de la voirie et de l'eau/assainissement."

L'effet de la loi NOTRe

André Viola, président du Conseil général de l'Aude, a apporté certains éléments de réponse à Jacques Bascou, situant son propos dans le cadre de la loi NOTRe (Nouvelle organisation territoriale de la République), qui est actuellement en cours de discussion au Parlement, et qui redéfinira notamment les compétences des Départements.

"Je ne vois pas d'inconvénients à rajouter certaines opérations sur la voirie à côté de celles engagées sur l'assainissement, précise-t-il. Au terme de la réforme en cours, 90 % des compétences des Conseils généraux ne bougeront pas. Nous allons être notamment confirmés sur une compétence baptisée "Solidarité territoriale", qui intégrera l'aide aux communes et aux intercommunalités. Sous cet angle, nous pourrons donc continuer à financer des actions sur la voirie même si nous perdons officiellement la compétence sur les routes."

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