Ces communes gardoises qui ne savent plus vers quelle communauté se tourner

Au terme de la commission départementale de coopération intercommunale du 11 mars, à Nîmes (30), la disparition de la Communauté de communes Leins-Gardonnenque semble actée. Mais le devenir des intercommunalités au nord d'Alès demeure en suspend.
Le président d'Alès Agglomération, Max Roustan (LR), au premier rang à droite a émis des réserves sur l'intégration immédiate de trois communautés de communes à son intercommunalité

Conserver une unité territoriale cohérente tout en se montrant respectueux des choix, parfois divergents, des maires composants la communauté de communes... C'est l'art difficile des commissions départementales de coopération intercommunales (CDCI) composées d'élus chargés, sous l'œil attentif du préfet, de trouver un accord pour un nouveau découpage intercommunal... avant le 31 mars.

Dura lex...

Dans le Gard, trois territoires ont posé débat, vendredi 11 mars, lors de l'avant-dernière commission. La Communauté de communes Leins-Gardonnenque, située au nord de Nîmes Métropole Agglomération, semble condamnée à disparaître. La majorité des 14 maires de cette intercommunalité souhaite "rester ensemble" au sein de la structure existante, mais au regard de la  loi, elle ne compte pas assez d'habitants pour subsister en l'état.

Le préfet du Gard, Didier Lauga, leur a en effet laissé peu d'espoir. "Sur le terrain juridique, la marge de manœuvre est étroite", a-t-il commenté. Ainsi, le préfet devrait à la fin du mois annoncer que 12 communes devront rejoindre Nîmes Métropole, tandis que deux autres communes intègreront, selon des souhaits déjà exprimés, deux autres communautés de communes.

Incertitudes au Nord du Gard

Le nord du département, et plus précisément le nord d'Alès, a également cristallisé les débats. Alors que l'État souhaite que trois Communautés de communes rejoignent Alès Agglomération, le président de cette dernière, Max Roustan (LR), a déposé des amendements - tous rejetés par vote à main levée - pour ralentir cette fusion.

Il y a quelques années encore, l'Agglomération ne comptait que 16 communes contre 49 aujourd'hui et... 75 demain si le projet privilégié par le préfet est entériné. "Dans tous les cas, nous ferons ce que l'on nous demande", philosophe l'élu tandis que le communiste Patrick Malavieille, président de la CC du Pays Grand'Combien plaide en le sens de l'État.

"La solution que propose le Préfet est la moins mauvaise. Pour la Grand'Combe, il est  vital d'être avec Alès", a exprimé l'élu.

Par ailleurs, trois communes du nord du Gard ont demandé à rejoindre la Communauté de communes de Villefort en Lozère. L'un des maires de ces trois villages ayant en l'espace de quelques jours changé d'avis, leur sort intercommunal sera réglé, comme le périmètre de d'Alès Agglomération, lors de la prochaine et dernière CDCI, le 21 mars prochain.

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