YellowScan en fort décollage à l'international

Par Anthony Rey  |   |  280  mots
YellowScan industrialise les produits (boîtiers électroniques intégrant des lasers) conçus par L'Avion Jaune
Née en 2015 d'un projet de R&D, YellowScan développe actuellement un chiffre d'affaires annuel de 2 à 3 M€, dont 80 % à l'international. L'entreprise montpelliéraine, qui prévoit dix recrutements en 2018, industrialise les systèmes de cartographie par drones mis au point par une société soeur, L'Avion Jaune, en croissance également.

Née en 2015 d'un projet de R&D financé en fonds propres par l'entreprise montpelliéraine L'Avion Jaune, YellowScan industrialise et commercialise les produits conçus par cette dernière (instruments pour la cartographie par drones). La société affiche depuis deux ans une croissance soutenue : elle développe un chiffre d'affaires moyen de 2 à 3 M€ par an, et est passée de trois à 20 collaborateurs (avec dix recrutements de plus prévus en 2018).

Pour amplifier sa croissance à l'export (80 % de l'activité), YellowScan a recruté Pierre d'Hauteville, ex-directeur commercial de Dell et cofondateur du Dell Center for Entrepreneurs (CFE) à Montpellier.

"YellowScan quasiment devenue leader mondial pour les instruments de cartographie "à la volée" par drones, avec de très forts développements en Asie, en Australie et aux États-Unis, explique Bruno Roux, cofondateur de L'Avion Jaune. Elle prévoit aussi d'ouvrir un établissement aux États-Unis en 2018 pour consolider sa croissance sur ce marché."

Des développements vers la vigne

De son côté, L'Avion Jaune (10 salariés, CA 2017 : 1 M€) est en train de conclure commercialement des développements annoncés par Objectif Languedoc-Roussillon précédemment : une commande pour équiper en "pods" (modules optiques pour cartographie rapide) quatre hélicoptères de la Gendarmerie nationale, et une nouvelle orientation de son activité vers l'agriculture et la viticulture.

"Nous développons depuis quatre ans, en collaboration avec la société Fruition Sciences, un produit pour la vigne, permettant de faciliter les prévisions de récoltes et de faire des préconisations, poursuit Bruno Roux. Entre le sud de Bordeaux, l'ex-LR et la Vallée du Rhône, nous couvrons entre 80 000 et 100 000 ha, et travaillons avec de nombreux châteaux, exploitations et associations."