Venue dans le Gard le 9 juin, la commission de réconciliation, présidé par François Lamy (un proche de Martine Aubry) est de passage dans l'Aude et les Pyrénées-Orientales cette semaine.
Après ces deux arrêts, elle aura fini de voir et auditer chacune des fédérations PS de la région.
Mandatée par la direction nationale du PS, la commission doit trouver une issue au conflit né à l'occasion des dernières élections régionales, entre partisans de Georges Frêche, réélu sans investiture, et ceux d'Hélène Mandroux, candidate officielle.
Une première communication sur ses préconisations interviendra après la convention nationale du PS prévue le 3 juillet.
François Lamy a confié que la réconciliation s'annonce difficile. La solution de co-gestion entre les deux camps, qui semble se dessiner dans l'Aude, paraît presque impossible à dupliquer dans les autres départements compte tenu du climat tendu qui persiste.
La fédération héraultaise s'apprêtant à désigner en interne son propre candidat en vue d'une élection cantonale à Montpellier, François Lamy lui a ordonné par courrier la semaine dernière de tout stopper.
Mardi 22 juin à Frontignan, la section locale, appuyée par d'autres sections, a pris l'initiative d'organiser une soirée-débat sur le thème de la refondation du PS et d'inviter le député Arnaud Montebourg.
« C'est la preuve que la fédération héraultaise reste en dehors des rythmes du PS et n'a pas très bien compris les contraintes qui pèsent sur elle à travers la commission », déplore Paul Alliès, secrétaire national adjoint à la rénovation, proche d'Hélène Mandroux.
Anthony Rey
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