Locarchives inaugure son site nîmois

Le spécialiste de l’archivage physique et numérique a mis en service son site nîmois en août dernier, sur la zone de Mitra à Saint-Gilles. L’inauguration de ce 8e site en France - le 1er dans l'ex-Languedoc-Roussillon - a lieu mardi 15 novembre.
Cécile Chaigneau
Locarchives possède deux centres de numérisation en France.

Déjà présente dans le Grand Sud à Marseille (depuis le rachat d'Archives Chrono en janvier 2016), Lyon et Toulouse, Locarchives renforce son maillage régional avec un nouveau site à proximité de Nîmes (30), sur la zone de Mitra sur la commune de Saint-Gilles (30). L'inauguration a lieu ce mardi 15 novembre 2016.

L'entreprise, dont le siège est à Paris, organise, gère et conserve les documents et archives sur supports numériques et physiques pour le compte de 4 500 entreprises clientes (banques, assurances, groupes industriels, cliniques et hôpitaux, collectivités territoriales, administrations publiques, etc.).

Avec 450 salariés, un chiffre d'affaires prévisionnel de 45 M€ en 2016 (+ 3 à 4 % par rapport à 2015) et désormais huit sites d'archivage en France (Paris, Lille, Dreux, Auxerre, Lyon, Toulouse, Marseille et Nîmes) pour 4 000 km linéaires de rayonnages, Locarchives se positionne parmi les leaders du secteur de la gestion documentaire.

« Le site de Nîmes a été mis en service en août dernier, précise Christophe Doucet, directeur d'exploitation de Locarchives. Nous avons choisi Nîmes car l'emplacement était intéressant stratégiquement, avec l'autoroute à proximité, non loin de Marseille et un coût du foncier intéressant. »

L'achat du terrain à Nîmes et la construction du bâtiment représentent un investissement de 6 M€. Le site nîmois, qui couvrira, avec le site de Marseille, les besoins de la région PACA, compte aujourd'hui un bâtiment d'une capacité de 200 km linéaires d'archives. Le terrain peut encore accueillir deux autres bâtiments identiques si nécessaire.

Quatre salariés, venus d'autres sites en France, y travaillent. Une équipe amenée à évoluer « en fonction du succès commercial », déclare Christophe Doucet.

Transition numérique

À l'ère de la transition vers le « tout numérique », Locarchives affiche l'ambition de se positionner auprès de ses entreprises clientes. À ce jour, elle possède deux centres de numérisation en France, ainsi que deux data centers internes, et annonce 10 millions de pages numérisées par an.

« Nous avons la capacité de traiter 20 millions de pages par an, ajoute Christophe Doucet. L'archivage physique, notre métier historique, est encore une tendance forte du marché. Mais ce marché arrive à maturité et la transformation s'accélère de façon exponentielle... La structure nîmoise est donc également prête à être équipée d'un centre de numérisation. »

Le site offrira aussi la possibilité de gérer tout type de support : gestion et conservation de supports informatiques, de documents audiovisuels, d'archives sensibles comme les données d'établissements de santé (Locarchives a obtenu l'agrément ministériel « Hébergeur de Données de Santé à caractère personnel sous forme électronique » en janvier 2016) ou les documents patrimoniaux.

Cécile Chaigneau

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