La direction nationale contredit aussitôt Paul Alliès, indiquant que ses propos n'engagent que lui et qu'aucune décision, dans un sens ou dans l'autre, n'a encore été prise. Commentaire du président sortant, fait le lendemain lors de la présentation du salon Energaïa à la presse : « C'est un non-évènement. Il en faut plus pour m'atteindre. Je n'ai qu'un adversaire, c'est le maire de Béziers, Raymond Couderc. »
Le prochain coup de théâtre dans ce feuilleton surviendra peut-être lors de la convention nationale, destinée à ratifier toutes les listes PS le 12 décembre à Tours. Dans l'hypothèse d'une liste concurrente, les noms qui circulent comme têtes de liste sont ceux des personnalités qui se sont positionnées contre la stratégie de Georges Frêche. Hélène Mandroux, maire de Montpellier, appelle dans le dernier numéro d'Objectif à la constitution d'une liste d'union de la gauche (et non d'une liste régionale, que privilégie le président sortant). De son côté, André Vezinhet, président du Conseil général de l'Hérault, a confirmé à Objectif qu'il pourrait conduire une liste si les conditions sont réunies et si Martine Aubry le lui demande.
Confusion au PS sur une possible liste officielle concurrente de Georges Frêche
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