Georges Frêche dévoile ses priorités budgétaires pour 2010

Pour résumer la tonalité de ce projet de budget, le président de Région s'en prend aux collectivités inquiètes de la suppression de la TP : « Je ne suis pas de cette gauche pleurnicheuse, aussi je présente un budget de combat. »

Sur un total de 1,1 Md€, plus de 900 M€ d'interventions directes sont prévus. Les secteurs qui en profitent le plus sont les transports et les communications (24,8%), les lycées (24,6%) et la formation (23,1%). La plus forte hausse (+ 15%) bénéficie aux secteurs de l'agriculture et de la viticulture. Les préconisations du rapport Constantin font aussi l'objet de hausses notables, sur la cadre de vie et le logement social, la santé et l'environnement.
Dans ce budget, les recettes fiscales directes de la Région représentent 230 M€. « Pour un euro de fiscalité directe prélevée, la Région rend 4 € au territoire et à ses citoyens », commente Georges Frêche. Admettant une forte hausse de la fiscalité en 2004, il rappelle que la Région n'a plus augmenté ses taux d'imposition en euros constants depuis 2005 et promet, « malgré le désengagement de l'État », que la pression fiscale n'augmentera pas au cours du prochain mandat.
Car si les élections régionales sont fixées au mois de mars 2010, le président se projette déjà dans l'après. « Nous terminons notre programme de modernisation du réseau des transports régionaux, et bouclerons celui des lycées en 2012. Nous récupèrerons des marges de manœuvre pour financer des investissements futurs, comme le plan Campus et les universités, la recherche et les énergies renouvelables. »

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