Plus de 600 cavaliers et au moins autant de montures ont défilé, mardi 12 novembre, dans les rues de Montpellier. Objectif de cette manifestation : sensibiliser les pouvoirs publics à la hausse programmée de la TVA sur les centre équestres, qui passera de 7 % à 20 % à partir du 1er janvier.
Alors que les manifestants de Montpellier, Toulouse, et Dijon battaient le pavé, le ministre de l'Economie Pierre Moscovici a annoncé, le même jour, la constitution d'un fonds d'aide à destination des centres équestres.
Une annonce qui ne réjouit qu'à moitié Hugues Calvin, président du conseil des équidés du Languedoc-Roussillon.
« J'aimerais savoir comment est constitué ce fonds, interroge-t-il. Il ne faudrait pas qu'il s'agisse d'une réorientation de crédits déjà existants. Par ailleurs, je note que seuls les centres équestres sont soutenus. Pierre Moscovici oublie l'autre moitié de la filière : les éleveurs qui ont subi ont une hausse de la TVA à taux plein le 1er janvier dernier. »
Et le représentant régional du monde équestre de préciser que sur les quelque 3 000 emplois directs générés par la filière dans la région, « 10 % au bas mot sont menacés à cause de ces hausses successives de la TVA. »
En outre, les professionnels, dont le chiffre d'affaires en région s'élève à 100 M€ hors PMU, demandent à la France de renégocier cette directive TVA auprès de l'Union européenne, comme l'on fait d'autres pays, afin de revenir à un taux réduit.
Thomas Tedesco
Légende : des cavaliers (600 au total) manifestent à Montpellier
Crédit photo : Christine Caville
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