Longtemps « favori » de Georges Frêche, le président du Conseil général des Pyrénées-Orientales vient d'être désigné candidat officiel du groupe socialiste pour l'élection du nouveau président de Région, qui se déroulera le 10 novembre.
En ce lundi de deuil, tous les acteurs économiques de la région saluent l'action menée par Georges Frêche. Témoignages et verbatims.
C'est une figure tout autant incontournable que controversée qui vient de disparaître. George Frêche s'est éteint hier, dimanche 24 octobre 2010, dans ses bureaux suite à un arrêt cardiaque. L'Hebdo du lundi consacre sa newsletter à son bil...
Parti d'un district anecdotique dans les années 60, Georges Frêche a fait de l'agglomération montpelliéraine un ensemble humain de plus de 400 000 habitants, aux compétences élargies.
Élu en 2004 à un poste ardemment désiré, Georges Frêche n'avait pas tardé à apposer son sceau à la Région. « Tout est à refaire ! », proclamait alors le nouvel homme fort du Languedoc-Roussillon.
En dehors des délais annoncés (entre quinze et trente jours), la succession de Georges Frêche dépendra de nombreuses inconnues politiques à la Région comme à l'Agglomération.
Visionnaire et... provocateur. Le terme revient à chaque évocation de Georges Frêche. Ces dernières années, l'élu avait multiplié les propos polémiques, ce qui lui avait valu une exclusion du PS en 2007.
La sortie de "Maire courage", écrit avec le journaliste Jean Kouchner, est fixée au 28 octobre 2010.
Votée le 28 septembre par le bureau national du PS pour une durée de six mois, la sanction ne concerne pas les autres fédérations.