Partant du constat que la recherche et l'achat de formations en France sont compliquées (manque de visibilité sur les critères qualitatifs, parcours peu personnalisés, financements complexes),  la start-up Edotplus, créée en 2015, a développé des algorithmes de pointe destinées à la commercialisation de formations professionnelles. Après un an et demi de recherche, la société nîmoise a lancé, en janvier dernier, sa plate-forme de courtage électronique de formations.

« Notre valeur ajoutée, c'est la simplification qui passe par quatre critères principaux : la mise en relation des organismes avec des acheteurs, la qualité, une recherche de financement facilité et un ajustement dynamique des prix basé sur le modèle des transports aériens », détaille Christophe Blondeau, le fondateur d'Edotplus.

153 000 formations

Pour sa stratégie collaborative en terme de recherche de pointe sur l'organisation de formations, Edotplus a noué dès le départ un partenariat avec l'École des Mines d'Alès.

« Nous offrons un choix inégalé en terme de formation de qualité car nos algorithmes de recherche réconcilient les données de formation avec les données publiques qui sont mises à disposition depuis novembre 2016, explique le dirigeant. Nous avons ainsi qualifié 153 000 formations issues de plus de 9 200 organismes. »

De fait, la start-up nîmoise a recruté en huit mois huit collaborateurs avec de très hauts niveaux de qualification. Des salariés en CDI fortement impliqués dans la croissance de la société par un plan d'intéressement. Deux nouveaux commerciaux sont en cours de recrutement.

Contexte porteur

Avec une vingtaine de nouveaux clients par semaine, la start-up, dont le modèle économique est basé sur les transactions réalisées, envisage sur 2017 de réaliser un chiffre d'affaires de 110 000 €.

SAS capitalisée à 140 580 €, avec un cash burn maitrisé de 200 000 €, appuyée par des acteurs locaux à hauteur de 400 000 €, Edotplus vient de conclure un accord avec BNP Paribas Cetelem qui lui sert d'agent de paiement et lui permet de se positionner sur le financement des formations.

D'autres accords sont en cours de négociation avec des partenaires espagnols et allemands, la start-up visant l'an prochain le déploiement sur l'Europe. Ambition affichée : 1,2 M€ de CA.

« Nous continuons à investir dans la recherche, notamment dans des travaux de type disparité territoriale de formation, de façon à favoriser l'évolution des catégories sociales dans le cadre des validations de diplômes, confie Christophe Blondeau.  Les discussions en cours relatives au nouveau programme présidentiel sont extrêmement favorables pour un marché comme le nôtre. »