MédiPôle Partenaires investit 1 M€ dans Focal One

Le groupe MédiPôle Partenaires a annoncé, le 21 septembre, qu'il vient d'acquérir une unité de pointe de traitement du cancer de la prostate par ultrasons. Installé pour l'instant à la clinique Médipôle Saint-Roch à Cabestany (66), cet équipement mobile sera transporté dans tous les sites d'urologie du groupe.
Le Dr Cicco, du Centre catalan d'urologie, présente l'unité de traitement Focal One, installée en bloc opératoire à la clinique Médipôle Saint-Roch (66).

La clinique Médipôle Saint-Roch, à Cabestany (66), vient de réaliser ses premiers traitements avec « Focal One », un nouvel équipement de lutte contre le cancer de la prostate mis au point à Lyon par la société EDAP TMS, en collaboration avec l'INSERM et le service urologie de l'hôpital Edouard Herriot. Le groupe MédiPôle Partenaires, qui a investi 1 M€ dans cet équipement de pointe, est ainsi le premier groupe privé à acquérir ce système en France.

Cette unité de traitement du cancer de la prostate associant ultrasons focalisés et imagerie, pilotée par ordinateur, existe depuis peu, à Paris, Lyon et Nantes, mais de façon fixe. MédiPôle Partenaires va ainsi pouvoir faire « tourner » cet équipement de clinique en clinique, 23 de ses 35 établissements ayant une importante activité urologie.

« Nous avons décidé d'acquérir cette machine parce que nous sommes convaincus qu'il s'agit d'un équipement d'avenir », explique Valérie Carrat, directrice de stratégie médicale chez MédiPôle Partenaires.

« Cet équipement, c'est une arme supplémentaire contre le cancer de la prostate » souligne le Dr Cicco, du Centre catalan d'urologie.

« Jusqu'ici, on ne savait pas où il fallait traiter exactement - on traitait donc tout. Maintenant, on peut voir la zone précisément atteinte, et on peut donc focaliser le traitement », rajoute son confrère le Dr Lamotte.

71 000 cas diagnostiqués

Ce traitement s'adresse aux patients atteints d'un cancer avéré mais modérément agressif.

« Il répond à trois critères importants pour nous, explique le directeur de la clinique Médipôle Saint-Roch, Philippe Aulombard. D'abord et bien sûr, l'intérêt thérapeutique, ensuite la demande des patients de rentrer chez eux le soir même, enfin la limitation des effets secondaires. »

Avec 71 000 cas diagnostiqués chaque année, le cancer de la prostate est la tumeur la plus maligne chez l'homme, mais il ne se place « qu'en » troisième position des décès, car les chances de guérison en cas de diagnostic précoce sont très élevées.

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