GreenTech verte : T.zic sacrée parmi les 20 meilleures jeunes pousses

T.zic fait partie des 20 lauréats de l’appel à manifestation d’intérêt “GreenTech verte” du ministère de la Transition écologique, dévoilés le 29 novembre. Un coup de projecteur pour la start-up montpelliéraine qui vend déjà à l’international sa technologie de traitement de l’eau par LED UV au point de consommation.
Le système de désinfection de l'eau par LED UV créé par T.zic
Le système de désinfection de l'eau par LED UV créé par T.zic (Crédits : T.Zic)

Créée en 2016 et incubée au BIC (Business Innovation Center) de Montpellier, T.zic conçoit et commercialise sous la marque UVOJI des systèmes de désinfection de l'eau par LED UV. Une innovation qui répond à la problématique de la désinfection au point d'usage, avec un traitement instantané et des systèmes compacts.

"Nous développons notre système depuis deux ans, déclare Thomas Zunino, président de T.zic et co-fondateur avec Thomas Séchaud. La LED s'allume directement et elle est compatible avec une alimentation batterie ou solaire. Nous adressons le marché croissant et vaste du traitement de l'eau sur le lieu d'usage, un enjeu crucial lors des crises humanitaires par exemple."

Le label du ministère

Le 29 novembre dernier lors du salon Pollutec de Lyon, la secrétaire d'État à la Transition écologique, Brune Poirson, a annoncé les 20 lauréats de l'appel à manifestation d'intérêt "GreenTech Verte", dont T.zic.

La jeune entreprise intégrera l'incubateur du ministère à Toulouse et compte sur ce label pour gagner en visibilité.

Une quarantaine d'appareils en commande

Une dizaine d'appareils sont déjà en test à travers le monde. T.zic revendique une quarantaine de commandes et un premier chiffre d'affaires positif en 2018 (200 000 €).

"Notre vocation est de nouer des partenariats en BtoB, mais aussi en BtoC via nos distributeurs. On travaille déjà essentiellement à l'export", poursuit Thomas Zunino.

Si 2019 marquera la première année commerciale complète, T.zic ambitionne de se positionner sur le marché africain et de développer ses équipes, de sept personnes aujourd'hui à une quinzaine d'ici un an.

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