Antix : le projet de reprise des salariés rejeté

Le tribunal de commerce avait le choix entre une reprise en Scop par les salariés et le plan de continuation du fondateur, Armand Wizemberg.

Pour les juges du tribunal de commerce de Nîmes, accéder à la demande des salariés de reprendre leur entreprise sous la forme d'une société coopérative de production (Scop) n'aurait pas répondu aux intérêts des créanciers puisque cette solution ne reprenait pas les dettes.
C'est donc le plan de continuation qui a eu ses faveurs, en fixant la durée du plan de redressement à huit ans.
Les salariés ont pris acte de ce jugement tout en se demandant comment Antix allait s'en sortir car, pour eux, ce plan n'apporte aucune protection.
« Nous continuons à travailler, mais nous cherchons une solution plus réaliste, confie le porteur du projet Scop et directeur commercial, Eric Pasty. Notre combat, c'est pérenniser l'emploi car nous savons que notre société a un réel potentiel. »

Légende photo : Armand Wizemberg, le fondateur Antix (meubles)
Crédit-photo : Antix

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