A l'échelle nationale, l'Institut National de Recherche Agronomique (INRA) emploie 9 167 agents titulaires. Le centre INRA de Montpellier est l'un des plus grands, avec ses trois lieux d'implantation. Il pèse 60 M€ par an et fait partie du Pôle mondial agro-environnement qui représente la plus grande capacité de recherche de l'Université Sud de France avec 2 000 cadres scientifiques et près de 3 900 étudiants.

Deux extensions de l'INRA ont été inaugurées le 13 janvier 2012 au Centre de Biologie et de Gestion des Populations (CBGP) et à l'Institut de Biologie Intégrative des Plantes (IBIP).

Le CBGP est situé sur le Campus International de Baillarguet de Montferrier-sur-Lez. Il regroupe des équipes de recherche de l'INRA, de l'IRD (Institut de Recherche pour le Développement), du CIRAD (la recherche agronomique pour le développement) et de Montpellier SupAgro, soit près d'une centaine de personnes. D'une surface de 800 m2, le coût total de l'extension s'élève à 2 070 000 euros (762 155 euros de la Région, 624 300 euros de l'INRA, 457 360 euros du Ministère de l'agriculture et 226 185 euros de l'IRD).

L'extension permet de rassembler les équipes compétentes dans le domaine agronomique et en entomologie au sein d'un réseau national.

« La nouvelle plate-forme commune accueille l'ensemble des collections d'organismes utilisées par les chercheurs taxonomistes, indique Marion Guillou, présidente et directrice générale de l'INRA, ce qui en fait la deuxième collection de France après celle du Museum d'Histoire Naturelle à Paris. »

La plate-forme du GPI (Gêne au Phénotype Intégré) est située quant à elle sur le Campus SupAgro de Montpellier. 840 m2 de serres et de chambres de cultures à la pointe de la technologie ont nécessité 4 300 000 euros (1 M€ de la Région, plus de 3 M€ de l'INRA, 217 000 euros du CNRS et 60 000 euros de SupAgro). Cet outil sert à l'Institut de Biologie Intégrative des Plantes (IBIP) et fait de Montpellier un site majeur en matière de sciences de plantes.

« La Région Languedoc-Roussillon a compris tout l'intérêt du travail réalisé ici sur les sciences végétales, s'exprime Christian Bourquin, président de la Région. La région abrite 7000 chercheurs, qui sont des éléments moteurs formidables au sens de l'entreprise, de l'emploi, et du développement du territoire. »

Christian Bourquin profitait de l'inauguration de ces deux extensions pour faire passer un message :

« La Région n'est pas qu'une bourse. Nous sommes prêts à continuer à investir dans le monde de la recherche et de l'université, mais à une seule condition : qu'une gouvernance commune se mette en place, à travers une convention d'objectifs et de moyens. »

Marion Guillou

Légende : extension du centre de biologie et de gestion des populations (CBGP)
Crédit photo : Conseil régional