Sans grande surprise le Tribunal de commerce de Marseille a décidé de placer le quotidien marseillais - également éditeur de L'Hérault du jour - en redressement judiciaire. Une décision qui va dans le sens de ce que souhaitait la direction du titre.
Pour son P-dg Jean-Louis Bouquet, le redressement judiciaire et la période d'observation accordée de six mois renouvelable qui l'accompagne offrent un temps de réflexion propice à la mise en place d'un plan de relance. Le dépôt de bilan avait été acté le 14 novembre dernier.
Pour Jean-Marie Dinh, délégué syndical SNJ-CGT, "c'est le début d'une construction collective". Un plan social "dont nous n'avons pas encore le périmètre, va être défini. Nous voulons effectuer un travail d'accompagnement des personnes qui vont partir mais également valoriser le capital humain pour ceux qui restent. C'est à partir de la rédaction que l'on peut gagner à nouveau des lecteurs et des annonceurs".
Les syndicats ont par ailleurs demandé la tenue d'une assemblée générale dans les trois jours qui viennent. "Il est important que nous ayons une photographie réelle et concrète de la situation", rajoute Jean-Marie Dinh.
Selon Jean-Louis Bousquet, arrivé à la tête de la publication il y a près de cinq ans, la déclaration de cessation de paiement a été précipitée par les mauvais résultats des rentrées publicitaires, la perte s'élevant, en projection au 31 décembre, à 1,5 M€.
Laurence Bottero (Méridien MAG)
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