« Nous allons signer avec Guy Spanghero, dans les semaines à venir, son entrée au capital d'Enko à hauteur de 25 % », annonce Christian Freschi, le fondateur et dirigeant d'Enko (Villepinte, 11).
L'ancien rugbyman audois, entrepreneur dans le secteur de l'agroalimentaire, devrait apporter 200 000 € au capital d'Enko qui est encore aujourd'hui détenue à 100 % par le fondateur et son épouse. La même somme est attendue de business angels, Capitole Angels, avec qui les pourparlers sont à un stade avancé.
« Ces fonds vont nous permettre d'accroître nos stocks et d'accompagner l'industrialisation de notre production, détaille Christian Freschi. Ils financeront également notre activité de recherche et développement destiné à créer de nouveaux modèles de chaussure. »
1 000 paires de chaussures par mois
Aujourd'hui, la société Enko produit 200 paires de chaussures par mois. Elle passera à 1 000 paire mensuelle une fois qu'elle aura déménagé dans ses nouveaux ateliers à Castelnaudary (11). Ce déménagement s'accompagnera également de deux embauches faisant passer les effectifs de l'entreprise à 8 personnes. « Nous serons probablement dix d'ici à la fin de l'année », précise le dirigeant.
Innovante par son système d'amorti, la chaussure Enko a été primée au CES de Las Vegas au début de l'année 2016. La médiatisation du produit a fortement accru le volume des commandes au point qu' « aujourd'hui, il nous faut trois mois de délai pour les satisfaire ».
Le chiffre d'affaires de l'entreprise se situait entre 250 000 € et 300 000 € en 2015. Le dirigeant table sur un CA de 1,6 M€ en 2016.
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