Vigipharm est spécialiste de la vigilance des produits de santé et prend en charge de manière totale ou partielle la gestion du service de vigilance sanitaire des laboratoires pharmaceutiques. Elle compte dans son équipe des pharmaciens pharmacovigilants, des toxicologues et cosmétologues, des médecins experts en dermatologie, cancérologie et essais cliniques, des opérateurs de saisie et de gestionnaires de base de données.
L'entreprise a fait bâtir ses propres locaux (850 m2) sur le Parc 2000 à Montpellier, où elle est installée depuis décembre 2015, et qu'elle inaugurait officiellement le 20 mai. Ils comprennent une salle de sport pour les salariés.
L'enjeu de la matério-vigilance
« Nous étions 20 en 2015, 32 aujourd'hui, souligne Caroline Navarre, fondatrice et dirigeante de Vigipharm. Nous souhaitons faire plus de formation et développer de nouvelles activités. Par exemple, nous venons de créer un nouveau service d'information médicale qui répond à toutes les questions des patients ou professionnels de santé, une activité très demandée par les laboratoires aujourd'hui. Nous sommes en cours de recrutement pour ce service, et nous venons par ailleurs d'intégrer deux traductrices médicales plutôt que d'externaliser cette mission comme nous le faisions. »
La dirigeante anticipe également les évolutions prochaines de la réglementation, d'ici la fin 2016, concernant les dispositifs médicaux.
« Les laboratoires seront obligés d'avoir quelqu'un en interne sur la matério-vigilance (surveillance d'incidents pouvant survenir lors de l'utilisation d'un dispositif médical, NDLR), explique Caroline Navarre. Ça pourra s'avérer difficile pour les petits laboratoires qui sous-traiteront, et nous nous positionnons déjà sur cette activité. »
Formation en ligne
Au chapitre formation, Vigipharm vient de développer une nouvelle corde à son arc : en juin, devraient être commercialisés des modules de formation en e-learning, développés avec l'entreprise montpelliéraine Callimedia, expert en solutions e-learning, et portant sur la pharmacovigilance.
« La pharmacovigilance est un secteur très règlementé et les laboratoires ont l'obligation de former tous leurs collaborateurs, y compris à des postes comme celui de standardiste, explique Caroline Navarre. Les gros laboratoires qui ont 5 000 ou 6 000 salariés à former préfèrent utiliser le e-learning plutôt que de recourir à des formations en présentiel... Dans un deuxième temps, nous les traduirons en anglais. »
Vigipharm a réalisé un chiffre d'affaires de 2,2 M€ en 2015 et vise 2,5 M€ en 2016.
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