Le réchauffement climatique décrypté depuis les sommets gardois

La première pierre du centre français d'interprétation aux changements climatiques du Mont Aigoual sera posée dimanche 2 septembre en présence de la présidente de région, Carole Delga.

C'est une vigie du changement climatique. Depuis 1894, la station météo du Mont Aigoual, la plus haute d'Europe à être habitée, observe les aléas et tendances de fonds liés aux évolutions de température. En sursis, la station météorologique devait se trouver une nouvelle destinée.

La Communauté de communes Causses Aigoual Cévennes Terres Solidaires a donc imaginé de transformer les lieux en un Centre français d'interprétation aux changements climatiques. Un espace de vulgarisation scientifique au sommet du Gard (1 567 mètres) doté d'un comité scientifique assuré par Valérie Masson-Delmotte, paléoclimatologue au CEA et membre du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec).

"C'est un projet dont le contenu scientifique sera décliné dans une dizaine de salles. Il doit amener à une prise de conscience du visiteur. L'espace pédagogique se voudra engagé et citoyen et proposera des actions simples pour que chacun puisse apporter sa pierre à la lutte contre le changement climatique. C'est ce qu'a souhaité le comité scientifique", explique Martin Delord, le président de la Communauté de communes Causses Aigoual Cévennes Terres Solidaires.

La collectivité posera la première pierre de ce centre (investissement : 3,5 M€ avec le soutien de l'État et de la Région, notamment) le 2 septembre en présence de la présidente de la Région Occitanie Carole Delga.

Une attractivité naturelle

Au-delà de l'exposition permanente, un espace sera dédié à une exposition temporaire, le but étant d'accueillir des touristes tout au long de l'année.

"Nous avons accueilli cet été plus de monde que d'habitude. Le restaurant situé dans l'Observatoire a plusieurs fois servi jusqu'à 180 couverts contre 120 les années précédentes. Cette attractivité naturelle nous motive", poursuit Martin Delord.

Ce dernier souhaite que Météo France (qui emploie 4 personnes sur site dont 3 météorologues, NDLR) conserve sur site une activité scientifique. "Des discussions sont en cours", dit-il avec espoir.

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