Pour son P-dg, Midi Libre doit être plus productif

Bernard Maffre, patron des Journaux du Midi, était, mardi 1er décembre, l'invité du Club de la Presse du Gard. Il est notamment revenu sur l'intérêt pour le groupe La Dépêche de grandir à l'heure de la fusion des régions.
Bernard Maffre, P-dg des Journaux du Midi, entouré de Guillaume Mollaret et Michel Pélamourgue, du Club de la presse du Gard

Le rachat des Journaux du Midi n'est peut-être que le début d'une mue pour La Dépêche (CA groupe : 260 M€). Propriétaire, depuis juin, de l'éditeur du Midi Libre, L'Indépendant et Centre Presse, le groupe toulousain ne verrait pas d'un mauvais œil une extension vers Bordeaux.

L'Aquitaine en vue ?

C'est en tout cas ce qu'à laisser entendre Bernard Maffre, P-dg des Journaux du Midi et vice-président du groupe La Dépêche, lors d'une rencontre avec le Club de la Presse et de la Communication du Gard, mardi 1er septembre.

"Toulouse, et on ne le changera pas, se trouve à équidistance de Montpellier et Bordeaux. Une vision stratégique à l'échelle européenne permet d'imaginer d'autres prolongements mais attention... step by step", a esquissé, avec prudence, Bernard Maffre.

340 départs en quatre ans

Socialement, une clause de départ est actuellement ouverte aux Journaux du Midi et à La Dépêche. Elle concerne 340 postes sur une période de quatre ans. Des postes qui sont promis à ne pas être renouvelés.

Si le P-dg des Journaux du Midi est resté silencieux sur l'avancée de ce plan de départ, il a en revanche pointé la faible productivité des Journaux du Midi par rapport aux autres journaux de la presse quotidienne régionale.

"La Dépêche réalise environ 150 M€ de CA et emploie 700 personnes. Les Journaux du Midi font 120 M€ et emploie 1 000 personnes... Ça me pose un problème. La productivité de Midi Libre est inférieure à celle de La Dépêche, et le résultat financier s'en ressent", a-t-il pointé en précisant que "le travail des salariés n'est pas en cause car les gens travaillent et travaillent bien. Mais certains schémas d'organisations sont à revoir."

Lors de cet échange, Bernard Maffre est également revenu sur la valorisation des espaces publicitaires, expliquant qu'une publicité vendue 7 € sur le support print, n'était valorisée qu'à hauteur d'un euro sur le net.

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