Athéor signe ses premiers clients industriels

La start-up montpelliéraine a été récompensée, le 17 octobre, au concours Sud’Innov pour son procédé Glass’in ®, une solution de traçabilité des produits en verre qui permet de lutter contre les contrefaçons. La technique sera industrialisée pour la 1e fois en janvier prochain sur des bouteilles de Champagne.
Le Glass'in ® est un codage dédié à la traçabilité des emballages verre

« Le Glass'in ® est un codage unitaire, visible ou invisible dédié à la traçabilité des emballages verre : il se dépose par jet d'encre et sous éclairage LED, il se transforme en verre, incorporant des composés optiquement actifs, détaillent les organisateurs du concours Sud'Innov. Une fois greffé par des liaisons chimiques au support, il devient indélébile. »

Développée par la société montpelliéraine Athéor, la technologie Glass'in® a remporté la 4ème édition de Sud'Innov dans la catégorie « Fournisseurs et services », le 17 octobre, à Paris, lors du Salon international de l'alimentation (Sial).

Transfert technologique

Le fondateur de la société Athéor, Jean-Denis Borras, a conçu cette technologie en partenariat avec un laboratoire du CNRS montpelliérain : l'équipe AM2N (Architecture Moléculaires et Matériaux Nanostructurés) de l'Institut Charles Gerhardt.

« Dans les années 2010, j'étais en quête d'une solution pour garantir la traçabilité des produits, la lutte contre les contrefaçons et la protection des marques, évoque Jean-Denis Borras. J'ai rencontré le laboratoire AM2N avec qui nous avons collaboré pour réaliser un transfert de technologie. »

Bouteilles de vin, et autres

Son premier client est une importante maison de Champagne avec qui un contrat triennal a été conclu pour utiliser la technologie Glass'in ® dans le procédé de fabrication des bouteilles. Plus de vingt millions de contenants devraient être ainsi marqués, dès janvier prochain. Le modèle économique adopté comporte une licence annuelle et l'achat des consommables (notamment l'encre).

« L'avantage de Glass'in® par rapport aux autres technologies de marquage, comme le marquage par laser femtoseconde, est que l'utilisation d'imprimantes jet d'encre industrielles et de lecteurs optiques rend ce procédé facilement utilisable sur une ligne de production, de conditionnement ou encore d'embouteillage », explique Jean-Denis Borras.

Le secteur viti-vinicole n'est pas l'unique cible d'Athéor qui prospecte également du côté de l'industrie pharmaceutique, cosmétique et automobile.

« Notre technologie est à l'essai pour une application sur des flacons pharmaceutiques et également sur des seringues », complète le fondateur d'Athéor.

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Commentaires 2
à écrit le 01/11/2016 à 15:12
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il est évident que ça permet de tracer une bouteille mais en aucun cas de lutter contre la contrefaçon car celle ci peut être re-remplie. C'est du pain béni pour les contrefacteurs qui pourront organiser la récupération de bouteilles vides indépendam...

le 02/11/2016 à 17:19
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Je m’aperçois que je n’ai pas que des amis dans la profession, je suis donc obligé de répondre à ce commentaire péremptoire anonyme. Vous affirmez que notre technologie est possible de se refaire à l’identique, c’est que vous n’avez pas bien lu ...

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