Condamné, Jean-Paul Fournier reste maire

La cour d'appel de Nîmes a rendu son verdict le 1er juillet dans la fameuse affaire du "Diamant noir" : amende de 15 000 € pour Jean-Paul Fournier, mais pas d'inéligibilité pour le maire (UMP) de Nîmes comme en première instance.


Dans un communiqué, Jean-Paul Fournier se félicite, le jour même du verdict, que la cour n'ait retenu qu'une simple peine d'amende, fortement réduite (15 000 € au lieu des 24 000 réclamés en première instance).

« La cour a suivi les réquisitions de l'avocat général qui avait souligné qu'il n'y a eu aucun comportement frauduleux ni enrichissement personnel et que l'ensemble de l'affaire relevait plus de l'imprudence », tenait-il à préciser.

Cette lecture est bien différente de celle du conseiller municipal d'opposition, Sylvain Pastor, à l'origine de la plainte déposée en 2003 contre le premier magistrat pour prise illégale d'intérêts.
L'objet du litige était la vente, par Jean-Paul Fournier, d'un terrain non viabilisé dans l'impasse du "Diamant noir", avant que ce dernier ne préside, une semaine plus tard, le conseil communautaire de Nîmes Métropole au cours duquel un vote de raccordement au réseau de la ville était entériné.

« Je me réjouis de la confirmation de la condamnation de Jean-Paul Fournier. Il prétendait être blanc comme neige. Or, il vient d'être condamné une deuxième fois. S'il a un peu d'honneur, il devrait démissionner de tous ses mandats », a demandé l'élu Vert rappelant, au passage, que dans n'importe quelle démocratie avancée, les élus n'attendent pas le verdict du tribunal pour quitter leur poste.

Marie-Claire Pit

Crédit: Christine Caville

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